1.1.7. Le « je » comme clé de la connaissance ésotérique

Puissions-nous être encouragés par ce que Goethe a dit un jour à ceux qui, comme Albrecht von Haller, pensaient que « l’intérieur de la nature » nous était éternellement fermé:

La nature n’a ni noyau ni enveloppe,

Elle est tout à la fois.

Testez-vous avant tout vous-mêmes,

Êtes-vous noyau ou enveloppe?

Natur hat weder Kern noch Schale, – Alles ist sie mit einem Male. – Dich prüfe du nur allermeist, – Ob du Kern oder Schale seist.

et plus loin:

Vous suivez une fausse piste,

Ne croyez pas que nous plaisantons!

Le noyau intime de la nature des Hommes

N’est-il pas dans leur cœur?

Ihr folget falscher Spur, – Denkt nicht, wir scherzen! – Ist nicht der Kern der Natur – Menschen im Herzen?

C’est ainsi que nous concluons cette première conférence! De ce qui a été présenté ici aujourd’hui, emportez-le chez vous comme une humeur de base, le soupçon du grand Être vivant, dont chaque « je » est le témoin immédiat et primordial, comme un guide vers la plus ancienne connaissance secrète de l’humanité: l’astrologie.

Source: Das Testament der Astrologie, tome 1, Oskar Adler, 1930-38

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