2.5.3. Les Gémeaux

Nous passons maintenant au Signe des Gémeaux, gemini, Signe de la modalité équilibrante, le genre Sattwa de l’Élément Air. Ce n’est pas l’artiste qui se tient devant nous, l’artiste qui a créé l’œuvre d’art comme instrument de son intervention dans le monde de la réalité (Balance), ni le sage qui vit l’œuvre d’art achevée, d’où rayonnent les forces par lesquelles seules l’harmonisation progressive du monde de la réalité peut être espérée (Verseau. Ce qui ressort avec une netteté particulière dans la nature de l’Homme Gémeaux, c’est quelque chose de semblable à l’Homme Poissons, sauf que nous ne devons pas le rapporter au monde psychique, mais au monde mental.

Pour comprendre cela, nous allons d’abord partir du symbole graphique du Signe, qui nous montre deux lignes verticales parallèles, reliées en haut et en bas par une sorte de barre transversale. Cette représentation peut être considérée comme une simplification des figures mythologiques des deux jeunes gens Castor et Pollux, les jumeaux de la célèbre légende dont nous allons parler. De même que dans le symbole du Signe des Poissons, deux poissons étaient placés côte à côte, mais la tête à

l’extrémité de la queue et l’extrémité de la queue à la tête, ce qui nous a suggéré la comparaison avec la [270] paire d’aiguilles astatiques, de même ici les deux figures humaines des Gémeaux sont placées côte à côte, mais ne sont pas inversées l’une par rapport à l’autre, et pourtant cette opposition existe ici aussi entre elles, bien que d’une manière différente.

Castor et Pollux sont des jumeaux, ils sont les enfants d’une même mère, mais pas d’un même père. Le père de l’un, Pollux – Polydeukes –, est un dieu, le dieu suprême: Zeus; le père de Castor est un homme: le roi Tyndare; l’un est immortel comme son père céleste, l’autre mortel comme son père terrestre. Or, il est clair que ces deux frères jumeaux ne doivent pas représenter deux individus humains différents, mais

constituent ensemble l’Homme en qui s’unissent l’origine terrestre et l’origine céleste: l’enfant de l’Homme et le fils de Dieu. Nous arrivons ainsi au sens profond du problème des Gémeaux, qu’expriment clairement les vers si souvent cités de Goethe, qu’il met dans la bouche de son Faust:

Deux âmes habitent, hélas! dans ma poitrine,

L’une veut se séparer de l’autre;

L’une d’entre elles, dans un élan d’amour fou,

S’accrocher au monde avec des organes qui s’agrippent; [Castor]

L’autre se soulève violemment de la poussière

Vers les terres des grands ancêtres. [Pollux]

Si ces mots expriment davantage la tension psychique de l’Homme dont la nostalgie est partagée entre la patrie céleste et la patrie terrestre, telle qu’elle ressort du poème de Lenau Doppelheimweh (« double nostalgie »), nous devons chercher à comprendre ce conflit dans le domaine intellectuel dans le Signe des Gémeaux. Ici, il devient un doute, un événement qui se manifeste dans l’esprit avec une force similaire à celle du double mal du pays1 dans l’âme. Le doute n’est pas la simple incapacité à se décider pour une direction, mais le désir de poursuivre simultanément deux possibilités contradictoires de ce que l’on appelle l’opposition contradictoire – sans la force de les réunir en une unité supérieure. Le doute est ainsi élevé au rang d’état permanent, il constitue le contenu même de la vie Gémellaire, laquelle devient immédiatement inessentiel lorsque le doute disparaît. La vie de l’Homme Gémeaux se consume donc dans la recherche et la quête, qui deviennent pour lui plus importantes que la découverte. Si Goethe parlait des deux âmes qui habitent la poitrine de l’Homme double, Gotthold Ephraim Lessing parle avec la même clarté de la double nature spirituelle [271] du chercheur qui, placé devant le choix entre la « vérité » et le besoin de la rechercher, se décide pour la recherche, même au prix d’une erreur constante:

Ce qui fait la valeur d’un Homme, ce n’est pas la vérité qu’il détient ou qu’il croit détenir, mais l’effort sincère qu’il a déployé pour la découvrir.

Car ce n’est pas par la possession, mais par la recherche que ses forces s’élargissent, et c’est là seulement que réside sa perfection toujours croissante. La possession rend calme, paresseux et fier.

Si Dieu tenait enfermée dans sa droite toute la vérité, et dans sa gauche l’unique impulsion toujours active vers la vérité, bien qu’avec le supplément de me tromper toujours et à jamais, et s’il me disait: « Choisis! », je tomberais avec humilité dans sa gauche et je dirais: « Père, admet-le, la pure vérité n’est après tout que pour toi seul ».

Si nous essayons de comprendre quel est le sens réel de cette étrange dichotomie qui se manifeste dans cette étrange double voie intellectuelle d’une errance qui, ayant devant elle le but lointain de la vérité, n’a cependant pas le courage, retenu par une timidité intérieure, de suivre le droit chemin, alors s’ouvre devant nous une expérience qui, dans son ampleur tout à fait effrayante, est à la fois dévastatrice et exaltante et ne contient rien d’autre que le pressentiment de la voie de l’évolution du monde elle-même, qui, issu un jour de l’unité, tend à y retourner après sa perte – dont l’expression nous a été donnée ici par le chiffre 3 – ou la vibration originelle, la loi du rythme qui traverse tout le monde manifesté – la rerum concordia discors2, la ligne sinusoïdale, dont l’onde est aussi bien connue dans l’oscillation des électrons que dans le cercle et la rotation des planètes, dans l’alternance du jour et de la nuit – et dans le microcosme humain lui-même comme la respiration: dans l’alternance entre inspiration et expiration!

Nous voulons maintenant laisser résonner en nous tout ce dont nous avons parlé en détail dans les Fondements généraux de l’astrologie en tant que science esotériques, afin d’essayer de nous imprégner du mystère du Signe des Gémeaux. Il convient de préciser dès à présent que l’organe corporel destiné à incarner le rayonnement des Gémeaux est l’organe respiratoire: les poumons. Ceux-ci servent aux échanges gazeux; c’est par eux que l’oxygène nécessaire au renouvellement du sang est prélevé dans l’air: l’inspiration – puis l’élimination du gaz carbonique de celui-ci par l’expiration.

[272] Si nous traduisons ce processus vital dans le mental (l’Air), nous obtenons maintenant un aperçu immédiat du mécanisme d’un processus qui, en ce qui concerne la connaissance, a beaucoup de ressemblance avec la « considération » [Erwägung], que nous avons déjà appris à connaître comme la caractéristique de la fonction de la Balance, sauf qu’il ne s’agit pas ici d’abord de créer le chemin, mais de se faire soi-même l’instrument de la préparation du chemin, de se vivre dans l’état qui ressemble à la respiration elle-même – toujours divisée en deux phases, dont chacune, selon le côté par lequel elle est vue, est à la fois inspiration et expiration: « Si j’expire dans le cosmos, c’est lui qui m’inspire! » Être à la fois en soi et hors de soi, à la fois d’ici et de là-bas, à la fois le fils de la Terre et le fils de Dieu, à la fois dans le jour et dans la nuit – à la fois connaissant et reconnu – à la fois masculin et féminin!

Qui pourrait penser cette parfaite contradiction, aussi mystérieuse pour les sages que pour les fous? Et pourtant, le principe même de la vie de l’Homme Gémeaux est de vivre cette contradiction, de la représenter, pour reprendre l’expression favorite de Rudolf Steiner.

Laissons ce qui est demandé ici agir sur nous dans un exemple simple. Le son est une entité acoustique d’une réalité indiscutable – mais il n’est possible que par des oscillations composées de deux phases opposées qui se contredisent. La suppression de cette contradiction serait la fin du son. Celui qui vit le son vit la synthèse de cette contradiction. Le son n’est pas seulement un sommet ou un creux d’onde, il est les deux à la fois! Si nous entendons le son, nous ne remarquons rien de sa double nature; mais si nous étions nous-mêmes ce son et s’il nous était donné de vivre cette double nature en nous comme une vibration mentale, nous aurions alors devant nous ce que contient la vie intellectuelle de l’Homme Gémeaux, voire sa vie en général. Nous aurions en nous la contradiction des deux phases qui, ensemble, donnent seulement la « vie » en tant que fait. Ce que nous vivons de cette manière, c’est l’élan éternel de la vie se révélant toujours à nouveau à la matière, le flux éternel du devenir en tant qu’événement mondial qui n' »est » jamais et ne se maintient que par l’auto-négation – de même que les eaux s’écoulent continuellement dans le fleuve, tandis que le fleuve en tant que forme et figure ne demeure que par cet écoulement. « Tout s’écoule » était l’un des aspects de cette connaissance dans la philosophie d’Héraclite; la contradiction est le père de toute chose – son autre face.

[273] Ainsi, l’image spirituelle de la vie Gémellaire ressemble à une oscillation dans laquelle la contradiction entre le sommet et le creux de l’onde est vécue simultanément. Le symbole ancien de ce mystère de la « contradiction parfaite » dans le devenir est le caducée, le bâton d’Hermès, le bâton autour duquel s’enroulent deux serpents (lignes sinusoïdales) qui sont retournés l’un contre l’autre de telle sorte que les spires sont symétriques.

Et maintenant, sur la base des analogies du rayonnement du Gémeaux que nous venons de donner, décrivons le type d’Homme qu’incarnerait ce rayonnement dans sa pureté fictionnelle.

Les premières caractéristiques du pur Homme Gémeaux nous apparaisset ainsi: une agitation intérieure – absence de repos –; le sentiment d’un ressort tendu – une obligation mentale de penser en termes de contraires –, une sorte de besoin intellectuel de symétrie qui oblige à opposer à chaque pensée son contraire et à suivre ainsi toujours deux voies opposées l’une à l’autre en même temps, puisqu’il ne peut pas se fier à une seule. Il n’existe donc pas pour lui de chemin droit qui se situerait à mi-chemin entre les deux opposés. La route que l’Homme Balance crée dans les broussailles de l’environnement chaotique et informe pour s’y orienter n’est pas son chemin, car l’univocité de sa direction l’effraie. Il préfère donc rester sans direction, adoptant la position du sceptique pour qui le doute semble être un guide plus fiable que la foi qui exclut le doute. Seule une foi née du duel entre des connaissances toujours contradictoires peut représenter l’idéal auquel il aspire, et si, selon la Bible, le Ciel accueille plus favorablement le seul pécheur qui se repent que les 99 justes persévérants, il accueille plus favorablement celui qui, après une longue errance, est passé du doute à la foi que le croyant persévérant.

Nous en sommes déjà arrivés au point où l’Homme Gémeau tourné vers son moi existentiel et celui tourné vers son moi essentiel se distinguent l’un de l’autre. Le premier aime le doute pour le doute, il est, comme le Scorpion était un joueur dans l’âme, un joueur dans le mental, il n’est attiré par l’aventure de l’esprit que pour la tension intérieure, pour la mise à l’épreuve d’une force intellectuelle qui n’a d’autre but que de s’éprouver toujours à nouveau dans cette force.

[274] L’Homme Gémeaux tourné vers son moi essentiel voit devant lui un but qui lui promet d’atteindre la vérité par l’erreur, afin d’accomplir dans l’esprit une œuvre de rédemption dont les conditions constituent l’analogue de l’œuvre de rédemption du Signe des Poissons; comme là « connaissant par la compassion », ici « croyant par l’erreur »!

Commençons par décrire les particularités de l’Homme Gémeaux telles qu’elles apparaissent en relation avec les exigences de la vie quotidienne. Il est évident que la tendance à douter de tout avant de l’avoir confronté à l’éventualité contraire crée une forte disposition critique, qui s’oppose aussi bien à l’opinion des autres qu’à la sienne propre. Cette critique toujours prête apporte un fort moment d’inhibition dans la vie et, outre le temps qu’elle fait perdre à l’activité pratique, elle conduit à abandonner la voie empruntée avant qu’elle ne soit terminée, pour en essayer une autre, etc. – vivre la vie par fragments; commencer beaucoup de choses, ne rien terminer, afin de se laisser encore la possibilité de les orienter vers d’autres voies. De ces tentatives de suivre le plus de chemins différents possibles naît une particularité remarquable: une grande polyvalence et une grande habileté dans le domaine intellectuel, qui peut s’accroître jusqu’au degré de l’universalité et qui ressemble ainsi à cette disposition que nous avons appelée « mimétisme moral » dans la caractéristique du Signe des Poissons.

Ici, cela se traduirait par la capacité à faire presque tout, y compris absorption des courants intellectuels les plus contradictoires et d’acquérir ainsi une large compréhension des voies spirituelles des types humains les plus divers. Mais cela peut cacher un danger similaire à celui que courait l’Homme Poissons de s’abandonner à la médiumnité.

On peut ainsi en arriver à une sorte de manque de caractère spirituel qui, associé à la capacité critique aiguisée par le scepticisme, permet de combattre aujourd’hui avec les moyens les plus forts dans la discussion ce qui sera défendu demain avec les arguments de l’adversaire du jour. Ici aussi, le doute risque finalement de dégénérer en une sorte de désespoir spirituel et, à la fin, en nihilisme, voire en absence totale de direction, de sorte que ce qui aurait dû être autrefois le précurseur de la foi à conquérir devient maintenant une fin en soi: la destruction de toutes les valeurs de la foi.

[275] Cependant, malgré toutes les similitudes qui existent entre les Poissons psychiques et la disposition intellectuelle des Gémeaux, il ne faut pas oublier que nous avons affaire ici à une qualité masculine, orientée vers l’avenir, qui, de par sa nature, doit être comprise comme active et non passive. C’est pourquoi l’Homme Gémeaux ne peut en aucun cas s’arrêter à la simple expérience intérieure du doute. Il est lui aussi obligé de « vivre » son doute, comme l’Homme Verseau doit vivre l’œuvre d’art de son Utopie; le Gémeau est obligé de charger partout les autres de son scepticisme, pour en faire les camarades de son sort.

C’est ainsi que nous le voyons, qu’il s’agisse du type tourné vers son moi essentiel ou celui du type tourné vers son moi existentiel, entouré de nombreuses personnes qu’il veut amener à devenir comme lui des chercheurs et des sceptiques, en cherchant inlassablement à leur prouver que leur prétendue sécurité ne repose que sur un manque d’autocritique et que la crédulité et la superficialité remplacent pour eux ce qui ne peut devenir un bien de foi que tardivement acquis par des efforts assidus. C’est ainsi que le bon vieux Valentin, dont la sagesse résignée s’exprimait par les mots « Finalement, personne ne sait rien! », est remplacé par son grand ancêtre, le plus grand sage de la Grèce antique, Socrate, qui s’était donné pour mission de prouver à tous qu’ils ne savaient, comme lui, rien et ne se distinguaient de lui, à leur détriment, que par le fait qu’ils ne savaient même pas cela. Socrate était donc lui aussi un sceptique, voire un sceptique destructeur?

Si nous nous souvenons que, lors de l’examen des particularités du monde Aérien, nous avons dû constater que toute véritable « connaissance » est une sorte de « création », une création formatrice au moyen d’un récipient toujours fabriqué par soi-même, alors apparaît comme le contenu le plus essentiel de la doctrine des Gémeaux la compréhension que de tels récipients ne peuvent jamais être empruntés ni conservés, mais qu’ils doivent toujours être fabriqués par chacun d’entre nous. Il n’y a donc pas d’autre savoir que celui dont la vérité est sans cesse créée en esprit et qui se rajeunit ainsi sans cesse en lui-même.

Et si dans le Faust de Goethe, le chercheur doit avouer à la fin de l’œuvre de sa vie:

[276] C’est la fin de la sagesse:

Seul mérite la liberté, comme la vie,

celui qui doit la conquérir chaque jour.

c’est ainsi que le sens profond du Signe des Gémeaux nous apprend à comprendre que seul (re-)connaît la vérité celui qui la conquiert chaque jour à nouveau. Et de même que la vie organique ne se maintient elle-même que dans le conflit de la forme permanente et de la matière périssable, de même le destin de toute vérité est de ne pouvoir se promettre qu’à celui qui la courtise inlassablement, chaque jour et chaque heure, et qui surmonte victorieusement toutes les épreuves que lui a imposées le long et pénible chemin d’égarements, si riche en séductions et en aventures, en errances et en confusions.

Pour en revenir à la correspondance cosmique du Signe des Gémeaux, nous pouvons maintenant comprendre la mission de l’Homme Gémeaux tourné vers son moi essentiel en ce sens qu’il doit être le poumon de toute l’humanité, prouvant inlassablement que, même s’il ne suffit pas d’avoir respiré une fois pour être assuré de vivre pour toujours, une connaissance acquise une fois ne peut être conservée si elle n’est pas sans cesse testée par la force de son contraire. Tenir le monde en haleine intellectuellement, demeuré réceptif au souffle de l’Esprit Saint, telle est sa mission.

Si nous opposons maintenant à cette image celle du Gémeaux tourné vers son moi existentiel, qui ne fait qu’essayer sans chercher, un apôtre de l’incrédulité, nous le voyons prendre de nombreuses formes: globetrotter de la pensée, dilettante de profession, débrouilleur sans sérieux, éclectique au besoin, occupé sans but précis, toujours prêt à instruire ceux qui n’en ont pas besoin, mangeur et résolveur d’énigmes, égaré qui refuse toute direction, dont la vertu essentielle est de ne jamais perdre patience dans le jeu de patience que sa vie est devenu, car il considère ses réserves comme inépuisables.

Le prochain chapitre fois, complétera la description des trois Signes d’Air par leurs relations avec les Signes de Feu qui leur font face. Mais pour l’instant, terminons par la connaissance que l’Homme entre dans le monde Aérien en tant qu’artiste avec la Balance, qu’il s’y crée une patrie en tant que sage avec le Verseau, mais que seul le Gémeaux peut la quitter, porté vers Dieu par la transformation des forces de la connaissance en force de la foi!

[277] La Planète qui sert de transmetteur de forces au Signe des Gémeaux est Mercure, que nous avons déjà rencontré comme le Maître du Signe de la Vierge; il apparaît ici dans sa qualité masculine comme l’intermédiaire entre le haut et le bas sous la forme du guide Hermès, lequel a donné son nom au caducée. Ce qu’il obtient ici peut être brièvement exprimé par une phrase du « maître obscur d’Éphèse », Héraclite, dont les mots doivent nous apparaître maintenant plus clairement. Il parle des « deux chemins, le chemin qui descend et le chemin qui monte »: les deux serpents, qui ensemble ne forment qu’un seul chemin.

1 Littéralement, Heimweh signifie « mal de la maison« ; Heimat signifie « patrie » – on peut donc également entendre, par Heimweh, « mal du pays ».

2 La « concorde des choses par leur désaccord ».

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