09/11: le problème de la 3e tour (01)

www.kla.tv/14973 28.09.2019

Un bâtiment de 186 m de haut avec une construction massive à ossature d’acier peut-il s’effondrer en seulement sept secondes à cause d’un incendie? Comme on nous a appris à se méfier du bon sens, nous pouvons désormais heureusement nous fier aux résultats d’une recherche scientifique qui réfute, elle aussi, cette théorie officielle de l’effondrement du WTC7 le 11 septembre 2001 à New York.

Le 07 septembre 2019, l’historien et chercheur Daniele Ganser a publié dans le magazine Rubikon un nouvel article concernant les attaques terroristes du 11 septembre 2001 à New York, dont les arguments révisés réfutent une fois de plus fondamentalement les déclarations officielles du gouvernement américain.

Le dynamitage

L’histoire des attentats terroristes du 11 septembre 2001 doit être réécrite, car il y a maintenant des preuves: Le WTC7 a été dynamité.
Le 11 septembre 2001, le plus grand attentat terroriste de l’histoire à ce jour s’est produit aux États-Unis, tuant environ 3’000 personnes. La plupart des gens croient, impressionnés par la télévision, qu’à l’époque seulement deux hautes tours se sont effondrées à New York. Mais ce n’est pas vrai, il y en avait trois. À savoir les célèbres tours jumelles WTC1 et WTC2, de plus de 400 mètres de haut, mais aussi le WTC7 de 186 mètres de haut. Contrairement aux tours jumelles, le WTC7 n’a pas été préalablement touché par un avion. Néanmoins, la construction massive en acier s’est effondrée à 17h20 en seulement sept secondes. L’effondrement a commencé soudainement, sans aucun signe avant-coureur visible, et s’est produit de manière totalement verticale. L’effondrement du WTC7 ne peut avoir que deux causes possibles: incendie ou dynamitage contrôlé.

Pendant les premières deux secondes et 25 centièmes, la tour de 47 étages est tombée en chute libre, c’est-à-dire sans aucune résistance à l’accélération due à la gravité. Le gratte-ciel du WTC7 est ainsi descendu sur toute sa largeur de 25 mètres aussi rapidement qu’un parachutiste sans parachute qui sauterait du toit du bâtiment. Comment est-ce possible? Comment une construction à ossature d’acier avec 81 colonnes d’acier verticales et solides peut-elle soudainement tomber en chute libre?

Le 03 septembre 2019, presque 18 ans après l’attaque terroriste, l’ingénieur civil américain Pr. Leroy Hulsey de l’Université d’Alaska Fairbanks (UAF) a publié une étude approfondie de 114 pages sur l’effondrement du WTC7, étude commandée par l’ONG «Architectes et ingénieurs pour la vérité sur le 11 septembre» et son président Richard Gage. L’étude de Hulsey aboutit, après quatre années de recherche, à une conclusion claire et sans ambiguïté:

«Le feu n’a pas causé l’effondrement du WTC7. L’effondrement du bâtiment ne peut s’expliquer que par la défaillance quasi simultanée de tous les piliers», explique le rapport. Bien que le mot «dynamitage» n’apparaisse nulle part dans le rapport, la conclusion de Hulsey est claire et convaincante (1): le WTC7 a été dynamité.

Ce résultat de recherche confirme ce que le bon sens supputait depuis longtemps, éclairant très différemment le discours pravdien et pavlovien des attentats terroristes du 11 septembre 2001 et de la guerre américaine contre l’Afghanistan, qui a commencé le 07 octobre 2001 et semble se terminer en queue de poisson aujourd’hui.

En Angleterre, la journaliste de la BBC Jane Standley, qui a relaté en direct de New York le jour des attaques sur l’effondrement du WTC7, a provoqué la confusion. Le 11 septembre elle a rapporté l’effondrement du WTC7 20 minutes trop tôt, le bâtiment étant toujours debout et clairement visible derrière elle. «C’était une erreur», a-t-elle oser arguer plus tard. Le chef de l’information de la BBC, Richard Porter, s’est également excusé en 2008 pour l’erreur commise (2).

Quand j’ai entendu parler de l’effondrement, j’ai regardé les vidéos disponibles sur Internet. A l’époque j’étais chercheur au Centre de recherche sur la politique de sécurité de l’EPF Zurich et, en 2006, j’ai contacté des professeurs expérimentés de l’EPF en analyse structurelle et construction. «À mon avis, on a très probablement dynamité le bâtiment du WTC7 de façon professionnelle», explique Hugo Bachmann, professeur émérite d’analyse structurelle et de construction à l’EPF Zurich. Jörg Schneider, professeur émérite de l’EPF en analyse structurelle et construction, interprète également les données existantes de telle manière que «le bâtiment WTC7 a très probablement été dynamité». Ces déclarations sont maintenant confirmées par le rapport Hulsey (3).

Le WTC7 fait également l’objet de discussions en Allemagne depuis des années. Le physicien Ansgar Schneider a évidemment qualifié «d’extrêmement surprenant» l’effondrement soudain et simultané des 81 piliers en acier. «Pouvez-vous m’expliquer scientifiquement comment des incendies isolés et limités localement rendent possible que les piliers d’acier de l’extrémité Est s’accordent avec ceux de 100 mètres plus à l’ouest pour céder en même temps?», a demandé Schneider dans une interview publiée par Rubikon. Seule une destruction délibérée du bâtiment semble pouvoir expliquer cela (4).

Aux États-Unis, le débat sur le WTC7 est difficile. Dans le rapport final sur l’attaque terroriste de Thomas Kean et Lee Hamilton, qui a été présenté au public le 22 juillet 2004, l’effondrement du WTC7 est totalement absent. Ce rapport ne peut donc pas être pris au sérieux, car même le nombre de gratte-ciels effondrés n’est pas correct. «La Commission a contourné un problème désagréable (expliquer comment le WTC7 a pu s’effondrer quasiment en chute libre) tout simplement en ne mentionnant pas l’effondrement du bâtiment», a protesté David Ray Griffin (5).

Le National Institute of Standards and Technology (NIST) du gouvernement américain a affirmé dans un autre rapport publié le 21 août 2008 que le WTC7 s’était effondré suite à un incendie. Le rapport Hulsey montre maintenant que ce n’est pas la vérité. […] (6). […] L’incendie n’a pas pu être la cause de l’effondrement de ce gratte-ciel. Le WTC7 été dynamité.

Le mathématicien américain Peter Michael Ketcham, qui a travaillé au NIST de 1997 à 2011 mais n’a pas participé à l’enquête sur le WTC7, a commencé à lire les rapports du NIST en août 2016. «Au début, j’étais en colère contre moi-même. Je n’arrivais pas à croire que je ne l’avais pas remarqué avant. Comment n’ai-je pas pu le remarquer au cours des 15 dernières années? Et cette colère s’est ensuite rapidement tournée vers le NIST», se souvient Peter Ketcham. «Plus j’ai passé de temps à faire des recherches, plus il est devenu clair pour moi que le NIST présentait une conclusion préconçue et qu’il ignorait et omettait les faits.» Le rapport Hulsey a mis un terme à l’opération de camouflage du NIST et a donc apporté une contribution extrêmement importante à l’élucidation des attentats terroristes du 11 septembre 2001 (7).

Adaptation d’un article du Dr. phil. Daniele Ganser

Sources:

https://www.rubikon.news/artikel/die-sprengung
(1) Leroy Hulsey, Zhili Quan, Feng Xiao: A Structural Reevaluation of the Collapse of World Trade Center 7. Draft. University of Alaska Fairbanks, 3. September 2019.
(2) The Conspiracy Files: 9/11 — The Third Tower. BBC News, 6. Juli 2008.
(3) Daniele Ganser: Der erbitterte Streit um den 11. September. Tages-Anzeiger, 9. September 2006.
(4) Klaus-Dieter Kolenda: Geplanter Zusammenbruch. Rubikon, 10. Mai 2019.
(5) David Ray Griffin: The 9/11 Commission Report. Omissions and Distortions (Olive Branch Press 2005), S. 28.
(6) E. Lipton: Report Says Fire, Not Explosion, Felled 7 W.T.C. New York Times, 22. August 2008. Sowie: NIST: Global Structural Analysis of the Response of World Trade Center Buidling 7 to Fires and debris Impact Damage. US Departement of Commerce November 2008.
(7) Peter Michael Ketcham: Thoughts from a Former NIST Employee. Europhysiscs News (EPN), 25. November 2016.

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