Cette lettre est à l’appui de la pétition pour la suspension de la vaccination contre covid-19 qui vous a été présentée par MM. Yativ et Seligmann.
Je suis Luc Montagnier, docteur en médecine, professeur émérite à l’Institut Pasteur de Paris, directeur de recherche émérite au CNRS, prix Nobel de physiologie ou de médecine pour la découverte du virus SIDA.
Je suis un expert en virologie, ayant consacré une grande partie de mes recherches aux virus ARN, en particulier l’encéphalomyocardite de la souris, le virus Rous sarcome, le VIH 1 et le virus VIH2.
Des efforts considérables ont été consacrés à la vaccination contre le coronavirus covid-19 responsable d’une pandémie mondiale. En particulier l’État d’Israël a organisé une vaccination de masse de sa population à ce jour, 49% de sa population totale a reçu deux doses de vaccin Pfizer.
Je voudrais tout d’abord souligner la nouveauté de ce type de vaccin.
- Dans des vaccins conventionnels, l’information génétique transportée par l’ADN ou l’ARN viral est inactivé et les protéines du virus sont utilisés pour induire les anticorps du vaccin. Dans certains cas, le virus reste vivant, mais est atténué par des passages successifs in vitro.
- Dans le cas des vaccins dits messagers ARN, ces vaccins sont faits d’une fraction active de l’ARN du virus qui sera injecté chez la personne vaccinée. Il pénètre donc les cellules de ce dernier qui fabriqueront les protéines vaccinatrices à partir du code de l’ARN injecté.
On voit tout de suite que cette dernière étape dépend beaucoup de son succès sur l’état physiologique du receveur.
Je voudrais résumer les dangers potentiels de ces vaccins dans une politique de vaccination de masse.
1. Effets secondaires à court terme : ce ne sont pas les réactions locales normales que l’on trouve pour n’importe quelle vaccination, mais les réactions sérieuses mettent en jeu la vie du destinataire comme les chocs anaphylactique lié à un composant du mélange vaccinal, ou des allergies graves ou une réaction auto-immune jusqu’à l’aplasie cellulaire.
2. manque de protection vaccinale :
2.1 induction d’anticorps facilitant – les anticorps induits ne neutralisent pas une infection virale, mais au contraire la facilitent selon le destinataire. Ce dernier peut avoir déjà été exposé au virus de manière asymptomatique. Un faible niveau d’anticorps induits naturellement peut rivaliser avec les anticorps induits par le vaccin.
2.2 La production d’anticorps induits par la vaccination dans une population fortement exposée au virus conduira à la sélection de variants résistants à ces anticorps. Ces variants peuvent être plus virulents ou plus transmissibles. C’est ce que nous voyons maintenant. Une course sans fin de virus-vaccin qui tournera toujours à l’avantage pour le virus.
3. Effets à long terme : Contrairement aux affirmations des fabricants des vaccins à ARN messager, il existe un risque d’intégration de l’ARN viral dans le génome humain. En effet, chacune de nos cellules a des rétrovirus endogènes avec la capacité de faire la transcriptase inverse de l’ARN dans l’ADN. Bien qu’il s’agit d’un événement rare, on ne peut exclure son passage par l’ADN des cellules germinales et sa transmission aux générations futures.
« Face à un avenir imprévisible, il vaut mieux s’abstenir. »
Professeur Luc Montagnier
Courrier en date du 21 mars 2021 publié sur le site de Nakim.org