Source: Slobodan Despot dans l’Antipresse du 28.01.2023
Les fossiles alpestres compliquent sérieusement la tâche des climato-alarmistes. L’analyse des restes de bisons trouvés dans les alpes autrichiennes aboutit sans équivoque à des conclusions alarmantes: à l’époque où ces animaux peuplaient la région, il devait faire nettement plus chaud que de nos jours. C’est la conclusion d’une étude menée par des chercheurs de l’université de Vienne:
«Dans les Alpes actuelles, les bisons préféreraient les lieux de végétation de type colline (forêt mixte de chênes) et montagnarde (forêt mixte de hêtres et de sapins). Ces ossements de bisons provenant de grottes alpines sont tous issus de sites situés aujourd’hui dans la zone subalpine à alpine. On peut en conclure que la limite du hêtre, mais aussi la limite de la forêt pendant la “période bison” (il y a 6 000 à 1 200 ans) était beaucoup plus élevée et que la température moyenne estivale devait être supérieure d’au moins 3 à 6 °C à celle d’aujourd’hui.»
Il ne reste plus qu’à déterminer quel type d’industrie avait pu réchauffer l’atmosphère de manière aussi spectaculaire entre l’Antiquité et le haut Moyen Âge. Et quelles initiatives écolo-conscientes ont réussi à la refroidir…