La guerre en Ukraine: une volonté farouche de l’OTAN

Commencée avec la révolution orange en 2004, accentuée avec le coup d’état de 2014, renforcé par les médiateurs faussaires, comme l’ont avoué Merkel et Hollande, des accords de Minsk I et II, on apprend de la bouche d’un négociateur ce qui était un secret de polichinelle: l’opération russe dans la partie russophone de l’Ukraine aurait pu s’arrêter en mars 2022. Mais l’OTAN et le Deep State, avec les marionnettes européennes à sa solde, ne voient pas les choses ainsi. Ils veulent absolument la guerre, utilisant les Ukrainiens comme chaire à canon. La fin de l’Occident est proche. En tout cas celle de l’Europe est définitivement actée.

L’ex-Premier ministre israélien, ancien médiateur entre Kiev et Moscou, a rapporté que les pays occidentaux avaient rompu le processus de négociation. Il a souligné que son action était coordonnée avec plusieurs pays dont les Etats-Unis et la France.

Ancien Premier ministre israélien, Naftali Bennett a joué un rôle de médiateur entre Kiev et Moscou en mars 2022, peu après le lancement de l’offensive russe en Ukraine. Dans une longue interview à la chaîne israélienne Channel 12 diffusée le 04 février, il a témoigné de ce qu’il avait pu observer lors de cette mission dont il précise qu’elle était coordonnée avec les Etats-Unis, l’Allemagne et la France. Selon lui, ce sont les pays occidentaux qui ont rompu les négociations de paix entre les deux pays. Lors de cet entretien, Naftali Bennett rapporte qu’il s’est rendu début mars 2022 à Moscou avant de s’entretenir à tour de rôle avec les dirigeants russe et ukrainien Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, mais également avec le chancelier allemand Olaf Scholz et avec des responsables américain, français et britanniques.

Son objectif était clair: négocier un accord de paix, alors que Vladimir Poutine avait annoncé quelques jours plus tôt le lancement d’une «opération militaire spéciale» visant selon Moscou à «démilitariser» et «dénazifier» l’Ukraine. Naftali Bennett affirme avoir obtenu, dans le cadre de sa médiation, l’assurance que Vladimir Poutine n’éliminerait pas le dirigeant ukrainien, qui se cachait alors dans un bunker par crainte d’être assassiné, comme le raconte le responsable israélien. Volodymyr Zelensky aurait pour sa part fait la concession de ne plus chercher à ce que l’Ukraine entre dans l’OTAN. 

Alors que sa mission de médiateur portait ses fruits avec la poursuite de négociations de paix en Biélorussie en mars, l’ancien Premier ministre se souvient : «J’avais l’impression qu’ils voulaient tous les deux [la Russie et l’Ukraine] un cessez-le-feu.» Mais l’issue sera finalement toute autre, avec la poursuite du conflit jusqu’à ce jour. Interrogé par le journaliste sur le blocage du processus de négociation, il conclut: «Ils l’ont bloqué et j’ai pensé qu’ils avaient tort.» Naftali Bennett a néanmoins estimé qu’il était trop tôt pour juger avec du recul des avantages ou des désavantages de cette approche des pays occidentaux.

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