Déclin abyssal de l’Occident (1)

Faut-il s’inquiéter ou même regretter la disparition proche de l’Empire, qui se bat jusqu’au dernier Ukrainien pour se maintenir au nom de ses valeurs, autoproclamées universelles (quelle esprit d’ouverture!) et démocratiques (quel toupet!)? Mais quelles sont-elles ses valeurs, dont les von der Leyen, Macron, Lemaire, Baerbock, etc. etc., nous bassinent sans jamais les nommer? Un courageux homme d’État arabe nous en donne un résumé – c’est toujours intéressant de voir comment nous sommes perçus en dehors de la « communauté internationale! -:

L’Occident a prouvé qu’il n’a ni ami ni ennemi. Il n’a en réalité qu’un seul ennemi, quiconque fait barrage à ses intérêts matériels. Communisme, Islam, nazisme, Chine, Russie ou qui que ce soit, ne sont pas les ennemis de l’Occident: s’ils servent les intérêts de l’Occident, ils sont amis; s’ils s’y opposent, ils sont ennemis. En bref, les Occidentaux n’ont aucun principe. La vérité la plus laide – et peu de gens le savent -, est le mensonge selon lequel l’Occident et le sionisme s’oppose au nazisme. Peu de gens savent en effet que les chefs nazis en Ukraine, les chefs des organisations qui collaborèrent avec Adolf Hitler, que ce soit en termes de sécurité, militairement ou idéologiquement, furent exfiltrés d’Ukraine à la fin de la Seconde Guerre mondiale – certains en Europe, d’autres en Amérique. Dans les années 1950, la CIA demanda à l’administration américaine de lever l’interdiction de ces groupes nazis parce que l’Amérique avait besoin d’eux en Ukraine qui, à l’époque, était partie intégrante de l’URSS. Ce que montrent les faits historiques, c’est que Zelensky, un juif sioniste, soutient des organisations nationalistes extrémistes qui ont combattu pendant la Seconde Guerre mondiale du même côté que Hitler quand il a attaqué l’URSS, et beaucoup d’entre elles ont pris part au massacre commis envers les juifs. Alors pourquoi ce sioniste soutient-il ces organisations? L’Occident soutient des organisation de type Azov. Et Israël, qui n’arrête pas de pleurer au sujet des victimes de l’Holocauste, soutient un chef d’État qui soutient les nazis qui tuèrent les juifs. Cela prouve que l’Occident ment sur tout ce qu’il dit et qu’il se fiche de tout, excepté de la domination mondiale, du pillage des ressources et du remplissage de ses coffres.

Bachar el-Assad, discours diffusé sur Al-Ikhbariya TV, 17.03.2022.

Le Deep State (ceux qui sont à la tête des multinationales pharmaceutiques et de l’armement plus conventionnel + bien sûr la haute finance parasitaire) est prêt à tout, y compris l’annihilation atomique, pour ne pas disparaître seul dans les abîmes sataniques de l’Histoire:

Et pour une raison quelconque, les Américains discutent d’un éventuel défaut de paiement de la Russie. Il est temps pour eux de faire défaut. Pour surmonter les conséquences négatives […], les États-Unis créent une crise mondiale d’origine humaine. Autrement dit, ils veulent résoudre leurs problèmes aux dépens du reste du monde, soit dit en passant principalement de l’Europe. [Les dirigeants européens] sont heureux de se diriger vers l’abîme que les États-Unis ont creusé pour eux.

Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, 26.04.2022

Et en effet, quand on voit le niveau de ces dirigeants européens… – mais n’a-t-on pas les gouvernants que, globalement en tant que peuple, on mérite? La soumission de celui-ci aux directives covidiennes, summum du non-sens et de l’absurdité, n’en est-il pas un symptôme flagrant, en plus du fou et satanique LGBTisme ambiant, la lutte pour les minorités supposément discriminées passant avant tout autres considérations? Cet état de fait est révélateur la réussite véritable de l’école public: nos enfants ne savent plus lire ni écrire, et encore moins calculer, car ce n’est plus au programme!

L’UE a finalement perdu sa souveraineté politique, et ses élites bureaucratiques dansent au rythme imposé par d’autres, acceptant tout ce qu’on leur dit d’en haut, nuisant à leur propre population et à leur propre économie […]. Ces derniers temps, j’entends de plus en plus parler de la soi-disant – veuillez m’excuser, je n’aime pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais je ne peux m’empêcher de le dire – […] de la soi-disant inflation poutinienne en Occident. Quand je vois cela, je me dis: à qui s’adressent ces bêtises, à ceux qui ne savent ni lire ni écrire, c’est tout. Les personnes qui savent au moins lire comprennent ce qui se passe réellement.

Vladimir Poutine, Forum économique international de St-Petersbourg, 17.06.2022

Présage du déclin qui se précipite: on a même un mondialiste forcené qui vient de viré sa cuti:

La guerre en Ukraine est l’aboutissement d’un projet de 30 ans du mouvement néoconservateur américain. L’administration Biden est remplie des mêmes néoconservateurs qui ont défendu les guerres des USA en Serbie (1999), en Afghanistan (2001), en Irak (2003), en Syrie (2011), en Lybie (2011) et qui ont tant fait pour provoquer la Russie. (…)

Le mouvement néoconservateur a émergé dans les années 1970 autour d’un groupe d’intellectuels, dont plusieurs ont été influencés par le politologue de l’Université de Chicago, Leo Strauss et le classiciste de l’Université de Yale, Donald Kagan.

Les dirigeants néoconservateurs comprenaient:

– Norman Podhoretz

– Irving Kristol

Paul Wolfowitz

– Robert Kagan, fils de Donald

– Frederick Kagan, fils de Donald

Victoria Nuland

– Elliott Abrams

– Kimberly Ellen Kagan, épouse de Frederick

Le message principal des néoconservateurs était que la puissance militaire des USA doit prédominer dans toutes les régions du monde et doit affronter les puissances régionales montantes qui pourraient un jour défier la domination mondiale ou régionale des USA, surtout la Russie et la Chine.

Par l’artisant principal des « thérapies de choc » néolibérales des années 1980 et 1990, Jeffrey Sachs, dans Ukraine Is the Latest Neocon Disaster, 27.06.2022.

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