Pourquoi il est peu probable que, globalement, les injectés reconnaissent qu’ils se sont fait avoir

Tiré du Manifeste conspi, pages 144-7:

La campagne mondiale de vaccination générale ne correspond à aucune rationalité médicale. Les « vaccins » dominants sont plus néfastes que le virus pour la plupart des gens, et n’immunisent pas contre la maladie en tant que telle. Ils favorisent même l’éclosion de variants plus virulents. Bref: ils ne satisfont que la passion d’expérimenter de nouveaux joujoux à l’échelle du globe, et la rapacité de ceux qui les vendent. Il est donc tentant d’y voir une mise en œuvre de la célèbre et cruciale « théorie de l’engagement » formulée en 1971 par Kiesler dans sa Psychologie de l’engagement. L’hypothèse anthropologique de Kiesler et de toute la psychologie sociale est que les humains n’agissent pas en fonction de ce qu’ils pensent et disent. Leur conscience et leurs discours servent uniquement à justifier a posteriori les actes qu’ils ont déjà posés. Vous serez enclin à dire oui à un vendeur qui vous sourit et vous prend par le bras, puis à rationaliser votre choix. Pour le psychologue social, celui qui a irrationnellement consenti à se faire injecter sera porté à justifier toute la propagande qui l’y a mené. Pour adhérer à son geste, il adhérera à l’ordre politique qui l’y a poussé. Le « biais de confirmation », qui veut que chacun sélectionne les informations qui lui donnent raison, fera le reste.

L’irrationalité des mesures imposées depuis mars 2020 a sa propre logique. L’impossibilité désormais établie de toute discussion argumentée sur le cours des événements est elle-même une politique. Une politique fondée sur la psychologie sociale.

Celui qui se soumet à une norme aussi dénuée de fondement que le port du masque en extérieur aura tendance à accepter à sa suite tous les autres changements de normes, bien moins anodins, eux.

C’est ce que l’on appelle, en psychologie sociale, la technique du « pied dans la porte » – en l’espèce, il s’agit plutôt de celle du « pied dans la bouche ».

Féliciter « les Français » pour leur « responsabilité », leur « civisme » et leur « discipline », c’est pratiquer la technique dite « de l’étiquetage », qui veut que les gens ont tendance à se conformer à l’image flatteuse que vous leur tendez.

« Changer les comportements » est l’idée fixe d’un monde dont tout indique que c’est lui qu’il faut changer. Cette ritournelle n’a rien de nouveau. « Vaincre la résistance au changement » était le titre d’un article du mouvement américain des « relations humaines » en 1948. À l’époque, cela consistait à procurer aux ouvriers le sentiment, évidemment illusoire, de participer au choix de leurs conditions de travail afin d’augmenter leur productivité. Avec sa connotation thérapeutique, cet « art du changement » si cher à l’école de Palo Alto et à son « approche stratégique » est la façon la plus tordue de mener la guerre de classe.

Ce à quoi nous nous trouvons massivement soumis, depuis mars 2020 relève d’une gigantesque opération de psychologie sociale qui a vu les propriétaires de cette société nous appliquer, à un degré de concentration inédit, une combinaison de toutes les techniques d’influence élaborées depuis la Seconde Guerre mondiale. C’est un feu roulant de manipulations. Il faut lire le KUBARK – le manuel « d’interrogatoire » de la CIA – pour prendre la mesure de la parenté entre ce que nous avons vécu et les pratiques de torture psychologique visant à briser la résistance des prisonniers et à les faire coopérer.

« Entretenue suffisamment longtemps, une frayeur portant sur un élément vague ou inconnu du sujet induit la régression. […] Placer la source sous une tension continuelle engendrée par une peur de tous les instants ne suffit pas ; il faut également qu’elle discerne une ligne de fuite acceptable. […] la menace fonctionne comme les autres techniques coercitives : elle est plus efficace si elle est utilisée de manière à encourager la régression et quand elle s’accompagne de la suggestion d’une échappatoire […] »

« À mesure que l’ambiance et les repères du monde extérieur se font plus lointains, leur importance pour la personne interrogée se réduit. Ce monde est alors remplacé par la salle d’interrogatoire, ses deux occupants et la relation dynamique qui s’instaure entre eux. Et, au fil de la progression du processus, le sujet se fonde de plus en plus sur les valeurs du monde de l’interrogatoire, plutôt que sur celles du monde extérieur. »

« L’objectif de la méthode “Alice au pays des merveilles” – dite aussi méthode de la confusion – est de bouleverser les attentes et les réactions conditionnées de la personne interrogée. Elle est habituée à un monde qui fait sens, tout au moins pour elle ; un monde de continuité et de logique, prévisible. Et elle s’y cramponne pour préserver son identité et sa capacité de résistance. La méthode de confusion est conçue non seulement pour oblitérer le familier, mais aussi pour le remplacer par l’étrange. […] Dans cette atmosphère déconcertante, elle comprend rapidement que le type de discours et de pensée qu’elle a toujours considéré comme normal a été remplacé par un étrange et inquiétant non-sens. Il se peut qu’elle commence par en rire ou par refuser de la prendre au sérieux. Mais, à mesure que le processus se poursuit, sur plusieurs jours si nécessaire, la source va s’ingénier à donner du sens à une situation devenue mentalement insupportable. Pour stopper ce flot confus qui l’assaille, elle est désormais susceptible de faire des aveux significatifs, voire de débiter toute son histoire. »

Comme l’écrivait ce cher Harold Wolff de la Society for the Investigation of Human Ecology en 1956 dans un rapport à la CIA sur les « techniques de contrôle communiste », « l’homme avec lequel traite l’interrogateur peut être considéré comme un patient que l’on aurait créé intentionnellement ». Si bien qu’il ne faut pas s’étonner que la « méthode de la confusion » provienne des méthodes employées pour induire la régression hypnotique par Milton Erickson. Milton Erickson, surnommé le « sorcier de Phoenix », fut le président de la première conférence Macy dont naîtra la cybernétique. Il est celui qui a ressuscité l’hypnose thérapeutique au XX siècle. Il est l’anti-Freud américain – il ne connaît que des cas et l’histoire de leur guérison express, et se défie de toute théorisation comme de toute interprétation. Il est l’homme aux disciples sans nombre, éparpillés dans toutes les disciplines, mais qui jamais ne consentit à faire école. Un de ses héritiers français décrit ainsi ladite méthode : « Une autre manière particulière de dépotentialiser la conscience vigile consiste à désorienter la personne en la sortant de ses cadres de référence habituels. C’est la méthode de confusion, développée par Milton Erickson. Il s’agit de rendre la réalité momentanément inassimilable par la personne, de faire en sorte qu’elle soit provisoirement insensée, qu’il ne soit pas possible de lui donner sens. Il en résulte une sorte de sidération dans laquelle la personne cherche tellement à faire du sens avec ce qui se passe que ses capacités de réponse se trouvent saturées. Ainsi submergée, elle développe une grande soif de clarté, un besoin de recevoir un message enfin clair. Elle saisira donc plus volontiers les premières suggestions que l’hypnotiste lui adressera. » (Thierry Melchior, Créer le réel, 1998)

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