CHAPITRE I
L’AVENT
[16] Avec nous, comme avec les Églises de Rome et d’Angleterre, le dimanche de l’Avent est ce qu’on peut appeler le Nouvel An ecclésiastique. L’Église Sainte d’Orient [Holy Eastern Church] l’Église de Grèce et de Russie) observe la même coutume, mais elle s’accroche au calendrier non révisé, et elle commence donc toutes ses commémorations douze jours plus tard que nous. La première grande fête de l’année de l’Église est celle de la naissance du Christ. Elle correspond à la première des grandes Initiations, qu’elle nous enseigne en même temps. Mais, dans sa sagesse, l’Église a ordonné que pour chacune de ses grandes fêtes un certain temps de préparation est nécessaire; et par conséquent, avant la fête de Noël, nous avons la saison de l’Avent – qui a certes un double aspect, son premier étant celui d’un temps de préparation pour la célébration de Noël en bonne et due forme. Ce n’est pas une simple façon de parler que de dire que nous devrions, pendant la période de l’Avent, nous préparer pour les festivités. Noël n’est pas seulement un anniversaire, ce n’est pas seulement non plus une commémoration de la nativité de notre Seigneur; c’est aussi un temps d’épanchement de force spirituelle. Les grandes fêtes comme Pâques et Noël, dans les réjouissances auxquelles nous nous associons tous avec tant d’enthousiasme lorsqu’elles adviennent, sont certainement des occasions profitables pour ce qui est communément appelé l’effusion de la grâce venant d’en haut; et afin que nous puissions nous prévaloir de la richesse d’une telle effusion, il est bon que nous [17] tirions avantage de la saison d’ajustement. Nous recevons davantage si nous nous préparons correctement; nous devrions donc nous habituer, pendant l’Avent, à penser chaque jour à la venue du Seigneur, et à l’Initiation qu’elle caractérise. Les quatre dimanches de l’Avent sont consacrés par les mystiques de l’École Intérieure du Christianisme [Inner School of Christianity] à l’examen des quatre qualifications pour la première Initiation-Discrimination, Détachement, Bonne Conduite et Amour [the first Initiation-Discrimination, Desirelessness, Good Conduct and Love]; mais on ne trouve plus aucune trace de cette disposition [arrangement] dans les services religieux modernes, à part la vieille coutume consistant à remplacer la violette par la rose comme couleur pour le troisième dimanche. Comme il est expliqué dans notre liturgie (et plus en détail dans le premier livre de cette série: La Science des Sacrements), l’église utilise différents taux vibratoires, qui se montrent à nos yeux comme des couleurs, pour aider à faire comprendre à ses membres les différentes leçons à tirer successivement au cours de l’année ecclésiastique. Pendant les périodes de préparation (Avent, Carême et les veillées des jours de fête des Saints) la couleur choisie, car la plus utile, est violet, en raison de son caractère actinique et perçant, ainsi que ses propriétés de nettoyage [cleansing]. Environ au milieu de l’Avent et du Carême on trouve un dimanche où le rose est prescrit; diverses raisons ont été suggérées pour cela. Suite à certains curieux malentendus, ces périodes préparatoires en sont venues à être considérées comme des périodes de pénitence et de souffrance [penitential and sorrowful], et il a été supposé que le dimanche rose s’est introduit comme une sorte d’atténuation du chagrin – un soulagement momentané au milieu des austérités. Une théorie plus proche de la vérité affirme que, comme le seul motif efficace de notre tentative d’autopurification est notre amour pour Dieu, ce changement significatif [dramatic] de couleur en milieu de saison est [18] conçu [intended] pour nous rappeler cette profonde et véritable affection [affection] qui doit sous-tendre et imprégner tous les efforts que nous faisons, si l’on veut espérer qu’elle se se produise avec succès et de manière permanente. Pour le moins, il en demeure que la joie doit caractériser l’ensemble de cette saison; car ce n’est pas en faisant le deuil stérile de nos péchés [fruitlessly mourning over our sins], mais en prenant la ferme résolution de les abandonner que nous pouvons nous adapter [we can fit ourselves] pour faire le meilleur usage de la glorieuse fête qui approche. L’Église Catholique a toujours reconnu la double nature de la saison de l’Avent – c’est-à-dire de la préparation pour la prochaine Venue du Christ, ainsi que de la célébration de Sa naissance dans Sa dernière vie sur Terre. Les Églises de Rome et d’Angleterre parlent de cette seconde Venue, et adjurent leurs fidèles d’être prêt pour cela [adjure their people to be ready to be ready for it]; et pourtant, il y a de graves malentendus à ce sujet. Dans les Écritures Chrétiennes, le second Avènement du Christ est enchevêtré avec l’idée de la fin du monde, de telle manière que les personnes qui l’attendent, le considèrent en général comme la fin de l’ordre qu’ils connaissent, et c’est pourquoi la plupart d’entre eux le craignent. Dans les sermons et les hymnes en rapport avec [connected with] l’Avènement subsiste comme un parfum d’anticipation craintive d’une terrible descente du ciel physique accompagnée de phénomènes météorologiques épouvantables. L’attitude générale est beaucoup trop celle exprimée dans certains des hymnes de l’Avent que ces personnes chantent:
Les impies, remplis de craintes coupables, Contemplent sa colère; Dans le malheur, ils se lèvent, mais toutes leurs larmes Et soupirs sont sans effet.
Et ils en parlent comme des « lamentations profondes », « courbés par l’humiliation » [« deeply wailing », « in deep abasement bending »]. Or, il devrait [19] être maintenant très clairement compris que tout ce genre de choses est non seulement stupide, mais aussi définitivement méchant et blasphématoire; et les hommes qui enseignent une telle horrible déformation de la véritable doctrine chrétienne assument une très sérieuse responsabilité, car calomnier notre Père céleste et dégrader la conception que ses enfants ont de Lui est un crime d’une ampleur non négligeable. Bien sûr, rien de tel n’existe chez les vrais mystiques, lesquels ont toujours su que Dieu est Amour, et n’ont jamais craint aucune manifestation de Sa Présence, car ils savent, qu’ils Le voient ou non, Il sera toujours avec eux jusqu’à la fin des temps. Toute crainte de Dieu provient d’un malentendu. Si la Venue du Christ est en effet liée à une fin, ce n’est pas la fin du monde, mais la fin d’une époque ou d’un régime [dispensation]. Le mot grec est aion, qui est le même que aeon en anglais; et tout comme le Christ a dit il y a deux mille ans que le régime de la loi Juive arrivait à son terme – parce qu’Il était fonder une nouvelle doctrine [dispensation], celle de l’évangile – ainsi la doctrine de l’évangile prendra-t-elle fin quand Il reviendra et instituera [founds] encore une autre. Il donnera le même grand enseignement; l’enseignement doit en effet être le même, car il n’y en a qu’une Vérité, même si elle peut se montrer peut-être un peu plus clairement à nous maintenant, parce que nous en savons un peu plus. Elle sera promulguée dans une tenue fraîche, peut-être, avec une certaine beauté d’expression qui correspondra exactement à ce qui nous convient aujourd’hui; certaines de ces affirmations s’adresseront à un grand nombre de personnes. Mais le contenu restera certainement le même, car il est apparu dans tous les cultes existants. Les différentes confessions se sont distinguées [20] dans leur méthode de présentation, mais elles sont toutes absolument d’accord dans la vie qu’elles demandent à leurs adeptes de vivre. Nous constatons une différence considérable entre les enseignements extérieurs du Christianisme, du Bouddhisme, de l’Hindouisme et du Mahométisme [Muhammadanism]; mais si nous examinons les hommes de bien de toutes ces religions et enquêtons sur leur pratique quotidienne, nous constaterons qu’ils mènent tous précisément la même vie – qu’ils sont tous d’accord sur les vertus qu’un homme de bien doit posséder, et qu’ils sont tous d’accord sur les maux qu’il doit éviter. Ils nous disent tous qu’un homme doit être charitable, sincère, aimable, honorable, qu’il doit aider les plus démunis; ils nous disent tous qu’un homme qui est brutal [hard and grasping] et cruel, un homme qui est menteur et déshonorant, ne fait aucun progrès et n’a aucune chance de succès tant qu’il ne changera pas ses habitudes. En tant que personnes sur le terrain [practical people], nous devons reconnaître que les choses qui ont une réelle importance dans toute religion ne sont pas les vagues spéculations métaphysiques sur des questions dont personne ne peut vraiment répondre avec certitude, et qui n’ont aucune influence sur notre conduite; les choses importantes sont les préceptes qui affectent nos vies quotidiennes, qui font de nous ce genre d’homme ou cette autre genre d’homme dans nos relations avec nos semblables. Ces préceptes sont les mêmes dans toutes les religions existantes; ils seront les mêmes dans le nouvel enseignement, quel qu’il soit. Nous pourrions peut-être aller un peu plus loin que cela en prédisant ce qu’Il enseignera, car il existe d’autres canaux d’information [avenues of information] qui s’ouvrent à nous. Un de ceux-ci est l’étude des enseignements antérieurs qu’Il a donnés. Des étudiants se souviendront qu’avant que cet Enseignant Mondial [World-Teacher] ait pris ses fonctions, celles-ci étaient tenues par le Seigneur [Lord] Gautama, que les hommes appellent le Bouddha. Son [21] titre spécifique était Seigneur de la Sagesse. Il a donné de nombreux enseignements, mais ils sont tous centrés sur l’idée que la connaissance signifie le salut, que les maux du monde sont né sde l’ignorance, et que par l’ignorance les hommes ont été conduits au désir, et par cela à toutes sortes de péchés et d’afflictions [sorrows]; mais que si l’ignorance de l’homme se dissipe, et qu’il entre en possession de la connaissance parfaite, il parviendra alors à la vie parfaite, et à l’attitude parfaite envers tous les hommes et toutes les circonstances, et s’échapperait ainsi de la roue de la naissance et de la mort. Notre Enseignant Mondial [World-Teacher] actuel porte le nom de Maitreya, qui signifie gentillesse ou compassion, et tout comme le Seigneur Bouddha a été appelé Seigneur de la Sagesse, le Seigneur Maitreya est appelé Seigneur de l’Amour ou de Compassion. La grande vérité centrale qu’il soulignera est que les maux du monde proviennent du manque d’amour et de fraternité – que si l’homme apprend à aimer et à adopter l’attitude fraternelle, tout le mal disparaîtra et l’âge d’or va s’ouvrir à nous. Pas immédiatement – nous ne pouvons espérer cela ; mais au moins les hommes commenceront de voir par eux-mêmes, et pour comprendront combien il y a plus à gagner en suivant cette voie que dans l’autre. On peut voir dans ses vies antérieures à quel point cette doctrine a été mise en évidence [came forward]. Il est apparu deux fois – en tant que Krishna dans les plaines de l’Inde, et comme le Christ au milieu des collines de Palestine. Dans l’incarnation de Krishna, le grand trait [feature] fut toujours l’amour; l’enfant Krishna était entouré de personnes qui ont ressenti pour Lui l’affection la plus profonde, la plus intense. Même aujourd’hui, la religion qu’Il a fondée se perpétue dans la plus touchante des dévotions, l’attraction la plus merveilleuse pour l’enfant Krishna. [22] Dans le sud de l’Inde, plusieurs millions d’adeptes L’adorent encore, et c’est de l’essence même de leur culte [worship] de Lui témoigner la plus profonde affection – une dévotion plus touchante, plus intense, je pense, que toutes celles que j’ai vues, même dans les communautés monastiques Chrétiennes. À nouveau, lors de sa naissance en Palestine, l’amour fut l’aspect [feature] caractéristique centrale de son enseignement. N’a-t-Il pas dit: « Voilà le nouveau commandement que je vous donne: aimez-vous l’un l’autre comme je vous ai aimé. » Il a demandé à Ses disciples d’être tous unis en Lui, tout comme Lui ne fait qu’un avec le Père. Son plus proche disciple, St-Jean, a insisté avec force sur la même idée: « Celui qui n’aime pas n’imite pas Dieu, car Dieu est amour. » Saint-Jean a vécu jusqu’à un grand âge (plus de cent ans), et alors qu’il était extrêmement vieux et affaiblit au point de ne plus pouvoir faire de longs sermons, et qu’on le portait sur une chaise au milieu de la foule pleine de jeunes gens, sa parole envers eux a toujours été: « Petits enfants, aimez-vous les uns les autres! » Nous avons donc des preuves des deux précédentes naissances du grand Enseignant Mondial [World-Teacher], dont l’idée centrale de l’amour était la marque de Ses déclaration. Dans un certain petit livre intitulé Aux pieds du Maître [At the Feet of the Master1], nous trouvons un enseignement donné à un jeune élève indien2 (que je connaissais bien) par l’un des Maîtres de la Sagesse qui est lui-même un disciple de l’Enseignant Mondial [World-Teacher]. Son objectif spécifique est de mettre sous la forme la plus simple possible, les qualifications requises pour l’Initiation. Il n’y a pas de mystère par rapport à ces qualifications, puisqu’elles sont données dans des livres appartenant à diverses religions, et sont bien connus de tous ceux qui font une étude sur ces sujets. Dans ces différentes présentations, cependant, il y a de la place pour [23] une grande variété, aussi bien dans la méthode d’enseignement que dans la traduction de certains des termes techniques employés. Mais dans le petit livre auquel j’ai fait référence, nous avons la présentation de ces qualifications obtenue par une personne qui suit de si près l’Enseignant Mondial [World Teacher] que nous pouvons être sûrs qu’il s’agit pratiquement de Sa présentation. Ce livre ne contient certes pas l’ensemble de ce qu’Il enseigna, mais nous pouvons être certain qu’il ne contient rien que Celui-ci désapprouverait. En le lisant, nous ne pouvons manquer d’être frappé par le fait qu’il est imprégné au plus haut point de ce même esprit d’amour. La qualification finale, le désir intense d’union avec le Suprême, est donnée dans ce livre comme l’Amour, au motif que le Suprême avec qui l’homme souhaite être un Lui-même Amour; et donc celui qui souhaite Le rejoindre doit d’abord développer cet amour en lui-même. Je recommande vivement ce petit livre à chaque membre de notre Église; à bien des égards, il constituera un manuel des plus utiles, car nous montre clairement en combien de façons nos modes actuelles de vie ne sont pas à la hauteur de cet idéal élevé. En lisant la bible Chrétienne, nous devrions, je pense, ne pas oublier que son langage est largement symbolique. Je ne veux pas dire que tous les écrivains savaient exactement ce qu’il signifiait. Je ne pense pas que ce fussent le cas. Je pense également qu’ils ont été plusieurs fois déçus, car ils mettent dans la bouche du Christ des mots qui Le représentent comme s’apprêtant à revenir très prochainement. Ainsi aurait-Il déclaré: « Il y a beaucoup de personnes ici qui ne mourront pas avant que je revienne », alors que nous savons que deux mille ans ont passé depuis lors. [24] Cette idée de destruction du monde est une erreur. On dira peut-être: « Tout le monde Chrétien le prend au pied de la lettre; comment savoir si c’est une erreur? Dans cette Église Catholique Libérale, nous adorons et nous suivons le Christ vivant. Pas seulement un Christ d’il y a deux mille ans, mais un Christ Qui vit et inspire Son Église en cet instant même; en ce jour aussi Il a ses prophètes qui connaissent et déclarent Sa Volonté, et ceux qui savent nous ont dit qu’Il viendra encore une fois, comme Il l’a dit, et même que cet avènement sera pour bientôt, car nous comptons le temps terrestre. Ce sera en fait le début d’une nouvelle ère pour ceux qui seront prêts à l’accepter. Ce sera un grand changement, mais ce sera un changement mental et moral. Lors de sa précédente visite, Il a parlé de signes qui devraient annoncer [should foretell] Sa seconde Venue. Si nous lisons ce qui est écrit, nous verrons que la grande guerre a été l’un de ces signes; et nous verrons aussi que, après cette guerre, beaucoup de choses seront possibles dans la voie de la reconstruction qui n’auraient pas été possibles auparavant. Qu’il soit bien clair dans notre esprit qu’Il ne vient pas pour détruire le monde, mais pour nous enseigner, tout comme il l’avait fait précédemment. Il vient pour régner, certes, mais pour régner dans nos cœurs, car Son royaume n’est pas de ce monde. Comment devons-nous alors nous préparer pour Son retour? Principalement par une attitude désintéressée et par le service à autrui pour Lui et en Son nom. Nous devons développer en nous les vertus de dévouement, de fermeté et de douceur [steedfastness and gentleness], comme l’établit clairement l’Ordre de l’Étoile à l’Est, une Société qui existe pour préparer la voie à Sa seconde Venue, pour nous aider à nous préparer à Le recevoir, et, pour autant que possible, nous aider à y préparer les autres aussi. [25] Cette fois-ci, comme il est dit qu’Il l’aurait prédit, il y en aura beaucoup qui n’écouteront pas [who will not heed], beaucoup qui se seront enveloppés [will be wrapped] dans les affaires et dans le plaisir. Il cite l’histoire légendaire de Noé, selon laquelle les hommes poursuivaient leurs travaux et leurs loisirs, ne prêtant aucune attention aux prophéties, et le déluge arriva soudain, les détruisant tous. C’est la légende du naufrage de l’Atlantide, un fait historique, bien qu’il ne se soit pas produit exactement comme les traditions le décrivent. On rapporte que le Christ aurait dit que, de la même manière que cela s’est produit à l’époque, tel sera le cas lorsque le Fils de l’Homme reviendra. Les gens seront pleinement accaparés par leurs affaires et leurs loisirs, et ne penseront pas le moins du monde à Lui, aussi ne le reconnaîtront-ils pas. À minima, nous devons être plus sages que cela, nous qui tentont d’étudier le sens intérieur de toutes ces choses; nous devons nous préparer à Le recevoir; et pour ceux qui se prépareront ainsi, soyez assurés qu’un temps merveilleux et glorieux va advenir. Peut-être nous rendons-nous à peine compte [hardly] du formidable [how stupendous] privilège d’être né à cette époque, d’avoir pu [having been able] de participer (car nous y avons tous pris part d’une manière ou d’une autre, j’espère et je crois) à la grande la guerre du bien contre le mal, qui s’est terminée récemment; et plus encore que cela, nous qui vivons maintenant pouvons espérer voir le second Avènement du Christ parmi nous. Et pensez à ce que cela devrait signifier pour nous, si nous Le reconnaissons.
Pour Celui en qui nous avons maintenant foi Qu’Il soit vu et reconnu, Et que ceux qui Le connaissent et Le servent L’aient pour eux.
[26] Ils connaîtront la vérité et la vérité les libérera, car à Son service la liberté est parfaite. Et il nous a dit que quiconque se met au service de l’un des plus petits de Ses frères, il le fait à Lui. C’est cela qui doit être notre préparation. Pour nous qui connaissons la proximité de Sa Venue, l’Avent n’est pas une période de peur, mais de joyeux souvenirs et plus encore une joyeuse anticipation. Notre attitude s’exprime bien dans cet ancien hymne:
Réjouis-toi, réjouis-toi, Emmanuel vient à toi, ô Israël.
A la saison de l’Avent, nous devrions avoir profondément à l’esprit la nécessité de la qualité de discrimination nous rendant prêt pour notre propre Initiation, et également pour l’Avènement du Seigneur. Il serait utile pour nous de réfléchir attentivement à la façon dont cette grande qualité peut se manifester dans nos efforts pour diffuser la connaissance de sa proche Venue – comment dans notre travail de préparation, nous pouvons montrer [we can display] la sagesse du serpent aussi bien que l’innocuité de la colombe [harmlessness of the dove]. Avec ces pensées à l’esprit « réjouissions-nous et chantons », comme notre hymne nous le dit, car » nous attendons avec un espoir qui ne saurait être déçu ». Frères, l’Avènement du Seigneur s’approche; oui, elle est même aux portes. Déjà l’aube s’éclaire; bientôt sera ce sera le lever du soleil.
Il arrive! dans l’ouverture de l’Est La luminosité des hérauts augmente lentement; [Herald brightness slowly swells] Il arrive! Ô mon glorieux Prêtre, N’entendons-nous pas tes cloches d’or?
1https://ia802708.us.archive.org/11/items/atfeetmaster00krisgoog/atfeetmaster00krisgoog.pdf
2Jiddu Krishnamurti
Source: Charles W. Leadbeater: The Hidden Side of Christian Festivals