Des dimensions profondes du biais LGBTiste

Nous appelons « biais LGBTiste », l’opinion (plutôt que la « pensée »! – sophistique vs philosophie) qui soutient, contre vents et marrées, usant de toute la mauvaise foi, de l’illogisme et du cynisme possible, que c’est mon humeur du moment, alliée aux narratifs de mes semblables irrationalistes, qui créent la réalité, et qui fonde ce qui est peut être qualifié de « vrai », critère qui se confond, dans cette idéologie, avec les valeurs supposément morales, mais que ne sont que doxa sur le Bien et le Mal. Dès lors, on dénie la réalité factuelle si elle ne colle pas avec les pré-jugés de cette moraline de pacotille.

Ainsi, mis à part les conséquences, parfois loufoques, souvent privatrices de liberté, de la théorie du genre, présente matin, midi et soir dans les médias de grand chemin, mais surtout dans nos écoles, on constate que cette manière, à la fois grotesque et satanique (ou, disons, pour paraître moins dramatique, « prométhéenne »), de considérer le pouvoir de l’Homme sur le monde et sa réalité se manifeste également dans la science, y compris financière.

Dans son dernier ouvrage, Jean-Pierre Petit en donne les ravages qu’elle provoque depuis plus de cinquante ans dans la recherche cosmologique.

En Mécanique Quantique, l’interprétation qui semble dominante – en tout cas chez tout ceux qui, sans jamais chercher à comprendre les fondements de la physique et son histoire (épistémologie), aime à donner leur point de vue, leur narratif qui ne saurait être critiqué (religion LGBTiste) – de la problématique de la mesure, c’est que c’est la conscience de l’observateur qui décide[rait] de l’état de la particule – de la même manière que c’est ma conscience polluée par la normose LGBTiste qui m’encourage ce matin à me sentir femme, car ainsi je pourrais participer aux Olympiades d’échecs avec l’équipe nationale, ce qui ne serait pas possible si je continuais à me sentir homme, car je n’aurais alors pas le niveau.

De son côté, Bruno Bertez nous montre comment ce dédain de la réalité, cette victoire du narratif et du n’importe quoi à force de mensonges et de cynisme, domine également le monde de la haute finance:

La crédibilité de la Fed est un mythe depuis longtemps. Elle gouverne par le mensonge et le cynisme depuis 2008 grâce à la complicité des grandes banques, des marchés, des médias. C’est la connivence tous azimuts pour tromper le public certes mais surtout pour défier le Réel!

La Sphère financière est de plain-pied dans la modernité dont la philosophie est:

nous créons notre propre réalité.

La Sphère financière est l’une des pierres angulaires de la modernité car elle solvabilise les « gaps », les fossés entre les illusions et le réel. La Sphère financière est permissive, c’est elle qui constitue le pont entre le soft et le hard. C’est elle qui permet le maintien des pouvoirs en place, elle qui interpose un voile entre ce qui de dit et ce qui se fait.

Ce qui fait que seule reste la question: est-ce que le Réel va oui ou non se réintroduire dans le jeu? 

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