QUI est ce nous auquel le ministre de la Santé-des-labos s’identifie? Dans une démocratie moderne, le peuple – nécessairement souverain, sinon il ne faut pas parler de démocratie, puisque, rappelons-le, étymologiquement ce mot signifie « pouvoir du peuple » – délègue son pouvoir à des représentants. Monsieur Véran, QUI représentez-vous? Si c’était le peuple, comment oseriez-vous parler ainsi même à sa frange supposée minoritaire? En effet, celle-ci fait également partie du peuple, elle est donc votre souverain. Mais bon, quand quelqu’un comme vous confond théologie et science en nous enjoignant de croire en cette dernière plutôt que de lui demander des comptes, il est probable qu’il n’a pas les compétences intellectuelles pour saisir le rôle politique qu’il est sensé tenir en démocratie.
Il est vrai que si l’on applique les principes du tirage au sort cher à Chouard, le carriériste Véran n’aurait même pas le droit d’y participer, puisque seules ceux qui ne veulent pas le pouvoir seront contraints d’assumer – durant un temps limité – la charge de représentant:
Depuis ses études, le petit Olivier rêve d’être au gouvernement. Une collègue de promo de médecine se souvient qu’Olivier Véran proclamait déjà son ambition d’être ministre «il se tiraient la bourre avec un de ses amis, en pariant à qui serait ministre avant l’autre». On a les rêves de jeunesse qu’on peut, mais au moins faut-il reconnaître au politicien de s’être donné les moyens de son arrivisme : voilà des années qu’il se place en politique ou dans le marigot des hautes instances de la santé pour assouvir son appétit de pouvoir.
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Mais dans ce monde des valeurs inversées, celui qui a voté et défendu pendant des années baisse du budget et course à la rentabilité pour les hôpitaux, gobé le suicide de son collègue neurochirurgien Laurent Selek s’était suicidé sur son lieu de travail, à l’hôpital de Grenoble est donc
depuis le 16 février [2020], le […] ministre de la Santé[-des-labos] et responsable en chef de l’hypocrisie gouvernementale autour du délabrement des hôpitaux publics. Lors de son discours d’investiture, il a annoncé vouloir lancer « une grande enquête nationale pour consulter tous les hospitaliers, directeurs, médecins, infirmiers, aides-soignants, brancardiers, je ne peux tous les citer, pour tenter de saisir en détail le sens de leur engagement auprès du public et les raisons du mal être ».
Les années d’alertes, les mois de mobilisations, les suicides et les démissions collectives n’ont donc toujours pas suffi au médecin Véran pour comprendre les « causes du mal-être ». Mais avec l’arrivée progressive du Covid-19, les « causes du mal-être » connaissent une grande exposition médiatique. Manque de masques, de matériel de protection, de temps pour faire correctement les gestes barrières, surcharge de travail.
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À moins que finalement, si nous revenons sur Terre et acceptons que démocratie jamais il n’y eut réellement, non seulement rien n’ait changé, mais mieux encore la puissance financière – celle qu’a malencontreusement oubliée Montesquieu et qui rend toute sa construction philosophico-juridique essentiellement puérile – la puissance financière, écrivais-je, dépasse aujourd’hui tout ce que l’Histoire a pu connaître en matière de corruption et de justice à deux vitesses. La transformation de la grippe en un covide, que seule l’injection multirécidiviste d’un produit dont on ne connaît rien sinon qu’il ne protège en rien ce contre quoi il a pourtant été imposé, étant le dernier exemple de ce qui, sinon, pouvait s’apparenter à une méconnaissance de l’Histoire.