Evidemment, comme dans Lucky Luke, les plus gros salopards écopent de peines fictives, quand les familles qui font santé sur la plage se font alpaguer par des flics en armes… Mais bon, on moins ces jugements nous renseignent sur ce qui animent les fabricants de mort – enfin… de « médicaments ».
Les fumeuses agences de contrôle sont évidemment aussi écornées – ah les économiques qu’on pourraient faire sur cet argent public galvaudé… ces fonctionnaires se faisant graisser allègrement la patte par les labos…
Scandale du Mediator
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné le 29 mars 2021 les laboratoires Servier à 2,7 millions d’euros d’amende, ainsi que l’ex-numéro 2 du groupe à 4 ans de prison avec sursis dans l’affaire du Médiator.
«Malgré la connaissance qu’ils avaient des risques encourus depuis de très nombreuses années, […] ils n’ont jamais pris les mesures qui s’imposaient et ainsi trompé [les consommateurs du Mediator]», a déclaré la présidente du tribunal correctionnel, Sylvie Daunis, jugeant le groupe pharmaceutique coupable de «tromperie aggravée» et d’«homicides et blessures involontaires».
L‘Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), jugée pour avoir tardé à suspendre la commercialisation du Mediator, a pour sa part été condamnée 225 000 euros d’amende pour «homicides et blessures involontaires» par négligence, à laquelle s’ajoutent des peines d’amendes contraventionnelles à hauteur de 78 000 euros. Le tribunal correctionnel a estimé que l’Agence avait «failli dans [son] rôle de police sanitaire et de gendarme du médicament».