Le site d’investigation américain The Grayzone publie une enquête exclusive démontrant que le renseignement britannique avait planifié la destruction du pont de Crimée dès le mois d’avril, au moment même ou le Premier ministre Johnson persuadait Zelensky de rompre les négociations de paix avec la Russie. Les correspondances et documents fuités montrent que les services en question avaient monté «un plaidoyer direct et détaillé» en vue de la perpétration d’un crime de guerre qualifié et dans le but de créer une tension maximale entre la Russie et l’Occident. A aucun moment, ils ne se soucient d’éviter ou de minimiser les victimes civiles. L’enquêteur de Grayzone a même pu s’entretenir au téléphone avec l’un des comploteurs.
Certes, le modus operandi du 8 octobre par camion piégé s’écarte des options envisagées (missiles de croisière ou plongeurs), mais «l’intérêt évident de la Grande-Bretagne pour la planification d’une telle attaque souligne l’implication profonde des puissances de l’OTAN dans la guerre par procuration en Ukraine». La préparation de la charge explosive du camion en Bulgarie suggère du reste l’implication d’un service secret occidental.