Il s’agit de rester objetif.
- L’objectivité signifie tout d’abord le plus haut degré possible de véracité factuelle. Il est recommandé à tout orateur de lire les explications profondes et pourtant compréhensibles par tous que Karl Jaspers donne sur la vérité, la sophistique, la nature de la communication, etc. dans son livre « De la vérité » (tome I, 1947).
- L’objectivité signifie aussi également combiner de manière appropriée le contenu du discours et sa formulation, ce qui n’exclut pas un pliage élégant. Restons simples et renonçons à la décoration superfétatoire.
- Méfions-nous surtout de l’exubérance pathétique. Le pathos est très souvent un faux sentiment.
- On ne parlera avec émotion que si cela est approprié, si l’on a vraiment besoin d’exprimer ou de susciter une sympathie personnelle et chaleureuse.
- Aucun orateur ne doit s’imaginer qu’il est absolument objectif et véridique. Nous sommes tous constamment sujets à l’erreur ; nous pouvons – et devons – cependant faire tous les efforts possibles pour l’éviter. Nos connaissances, même les plus approfondies, restent fragmentaires.
- L’objectivité implique que je fasse comprendre à l’auditeur ce qui relève de la constatation objective de faits et du contexte et ce qui relève de l’opinion et du jugement personnels.