Nous vivons une époque de changements sans précédent et nous avons, comme jamais auparavant, la responsabilité et le potentiel de construire ensemble un avenir meilleur.
Qui est ce « nous »? Pouvez-vous présenter? Qui vous a mandaté pour vous occupez de nos oignons? Je n’ai aucune envie de construire quoi que ce soit avec vous, Monsieur Schwab. Foutez-nous la paix! Rembourser les sommes astronomiques que les impôts des Suisses paient pour protéger votre sauterie annuelle à Davos!
Des temps de changement sans précédent, avec des défis économiques, environnementaux, géopolitiques, sociétaux et technologiques majeurs qui coïncident et s’amplifient mutuellement, exigent une action sans précédent. Fondé sur la conviction que nous avons à la fois la responsabilité et le potentiel de répondre à ces enjeux, The Great Narrative est un appel à l’action collective et individuelle. La réflexion qui sous-tend ce livre est inspirée par la conviction profonde que pour assurer un meilleur avenir à l’humanité, le monde doit être plus résilient, plus équitable et plus durable.
Monsieur Schwab, depuis plus de 50 ans vous êtes à la tête du WEF, pour le malheur des peuples du monde entier. J’ai la conviction profonde qu’il est temps que c’est justement la perturbation exogène que vous exercer, avec votre clique faramineuse, sur les peuples qui empêchent la résilience naturelle de ceux-ci!
Dans COVID 19: The Great Reset, publié en juillet 2020, nous avons levé le rideau sur ces questions. The Great Narrative place sur le devant de la scène un ensemble de solutions possibles. L’épilogue de notre saga humaine dépendra du récit qui prévaudra.
Votre étroitesse d’esprit et d’intérêt pour l’humain vous conduit à poursuivre le mythe de Fukuyama selon lequel l’Histoire devrait connaître une fin. Ce récit qui prévaut maintenant chez tous les Young Global Leaders, formés par vos soins, qui squattent – quasiment – tous les postes décisionnels dans le monde (pro-)occidental, accule les autres pays, qui aspire à recouvrer la liberté de vivre la modernité sans rejeter leurs coutumes plus ou moins ancestrales, tout en respectant ce que font les autres pays du moment que cela n’empiètent pas sur leur pré carré, à se défendre contre la guerre impérialiste qu’occasionne l’unilatéralité de votre récit. Heureusement, certains de vos élèves ont su garder une certaine autonomie de pensée. C’est ainsi que dans un autre discours, d’une nature moins fictionnelle et qui repose, lui, sur le respect fondamental de la diversité des cultures humaines, Vladimir Poutine expose ce qui est véritablement en jeu aujourd’hui dans cette nouvelle guerre mondiale qui ne dit pas – encore – son nom.
Il est difficile de dire si Karl Popper, sortant de son champ de compétence reconnu, qui, rappelons-le, est l’épistémologie et non la philosophie politique, a consciemment voulu, en publiant La Société ouverte et ses Ennemis (1945, tome 1 et tome 2), contribuer à nous faire entrer dans l’ère de la réécriture de l’Histoire en novlangue. On est par contre certain que l’Open Society, une des pierres angulaires dans l’organigramme de votre clique de Davos (dont le siège actif toute l’année se trouve à Coligny, près de Genève) qu’a fondé, en référence à l’ouvrage précité, l’escroc György Schwartz, dit « George Soros », est une pièce essentielle dans ce retournement du sens des mots décrit magistralement par George Orwell dans son prémonitoire 1984, où « la guerre, c’est la paix », « la liberté, c’est l’esclavage » et « l’ignorance, c’est la force », auxquels on peut ajouter aujourd’hui: « la société ouverte, c’est l’annihilation de toutes les autres formes de société » – conduisant naturellement à des réactions moins posées que celle du magnanime Poutine de la part de sociétés dites « fermées » qui n’ont pas le seul souci égocentré du consumérisme comme c’est le cas dans l’Occident spirituellement délabré.
Pourquoi les récits sont-ils importants? En tant qu’êtres humains et animaux sociaux, nous sommes des créatures qui racontent des histoires, et les histoires que nous racontons (les récits) sont notre outil fondamental de communication et de transmission. Les récits nous permettent de donner un sens à la vie; ils nous fournissent un contexte, grâce auquel nous pouvons mieux interpréter, comprendre et réagir aux faits que nous observons. Plus important encore, les récits convaincants ont le pouvoir de nous inciter à agir. Mais pourquoi un seul grand récit? Parce que la constellation d’histoires importantes et interdépendantes que propose ce livre s’articule autour d’un récit central. Il aborde un large éventail de questions visant à faire la lumière sur ce qui se prépare et à offrir une certaine clarté sur nos options en termes de réponse collective. Néanmoins, The Great Narrative propose un cadre pour l’action future, et non une prescription.
Vous êtes trop bon, Monseigneur! La censure généralisée fait-elle partie du cadre pour les actions visant à établir de force votre – supposé – « Grand Récit », vous qui n’êtes pas réputé pour être un littéraire…
The Great Narrative exprime nos convictions personnelles sur la meilleure façon d’avancer.
La « meilleure façon d’avancer » pour QUI?
Et pourquoi faudrait-il toujours continuer d' »avancer »? Cette notion a-t-elle une quelconque valeur philosophique ou simplement humaniste? N’est-elle pas justement ce qui fait accroire à la masse qu’elle n’a pas le temps de penser?
Nous reconnaissons que les problèmes auxquels nous sommes collectivement confrontés sont considérables, mais nous croyons aussi que des solutions existent et sont à notre portée. En ce sens, il s’agit d’un livre plein d’espoir qui rejette catégoriquement la vision apocalyptique qui condamne l’humanité à un avenir d’oubli. La créativité, l’ingéniosité et la sociabilité innée de l’homme sont bien trop puissantes pour cela et peuvent l’emporter.
Mais d’où sort cette « vision apocalyptique qui condamne l’humanité à un avenir d’oubli »? Sinon d’un cerveau malade? En effet, que peut bien vouloir dire « un avenir d’oubli »? Et quel rapport avec l’Apocalypse, qui est, étymologiquement, la « Grande Révélation »?
Nos points de vue et nos convictions reposent sur nos valeurs humanistes: le livre est fondé sur des preuves et s’appuie sur la science. Il est également étayé par 50 conversations qui ont eu lieu avec des penseurs et des faiseurs d’opinion mondiaux de premier plan, représentant une variété de disciplines universitaires et de points de vue. Certains ont corroboré nos convictions. D’autres les ont remises en question. Tous ont enrichi notre réflexion. Nous leur en sommes reconnaissants.
Manière de s’exprimer presqu’aussi nulle que Macron, qui en connaît un rayon dans vendre des chimères grâce à cette technique qui cherche à rester le plus vague possible tout en faisant accroire qu’on a donné des éléments concrets. Quels sont les noms? 50 conversations, est-ce beaucoup? Des « faiseurs d’opinion mondiaux de premier plan » – et vous voulez nous faire croire qu’il y a de la science et de l’humanisme dans ton récit? C’est apprendre à nouveau à penser par soi-même qui nous sortira de l’ornière, pas avoir des « opinions »! Mais au moins avec la maïeutique des faiseurs d’opinion, qui est un véritable avortement de la pensée, vous nous révélez que la doxa est la chose la plus facile à manipuler, car la dimension de la personnalité de l’Homme est facilement possédée par l’opinion, puisqu’elle baigne dans l’inconscient collectif et ainsi dans la normose. Ce qui est occulté, c’est la dimension de la pensée, qui n’a rien avoir avec l’opinion, dont l’âme élevé à la dimension de l’individualité se contrefout: vous pouvez bien avoir le droit d’avoir l’opinion que « 2+2=5 », par exemple parce qu’à votre avis, cela rend les mathématiques moins « viriles » – on en a rien à cirer, car nous savons que 2+2=4, et que cela n’a rien de doxastique, même si cela paraît trop contraignant aux débiles de la cancel culture.
15 décembre 2021
Schwab & Malleret