En 1998, dans un document stratégique interne au Pentagone, l’un des principaux experts en armes biologiques, le colonel Robert Kadlec, a souligné les « avantages » des armes biologiques, je cite :
Lorsque des armes biologiques sont utilisées sous couvert d’une épidémie limitée dans l’espace ou d’origine naturelle, on peut nier leur utilisation de manière crédible […]. La possibilité de provoquer de graves pertes économiques et par la suite une instabilité politique, combinée à la possibilité de nier son utilisation de manière crédible, cela dépasse les capacités de toute autre arme connue.
Source
La même année 1998, le « Center for Health Security », en français « Centre pour la sécurité sanitaire », affilié à l’université Johns Hopkins, a été fondé aux États-Unis avec l’argent d’une fondation milliardaire. Un an plus tard ce Centre pour la sécurité sanitaire a commencé à organiser des exercices avec des jeux dits de planification de bioterrorisme.
Paul Schreyer les a examinés de plus près. Leurs noms semblent tout droit sortis de films futuristes : « Dark Winter », « Global Mercury », « Atlantic Storm », « Clade X » et en octobre 2019 l’exercice « Event 201 ». Ce dernier point mérite un examen plus approfondi : il était organisé de nouveau par le Center for Health Security. Les coorganisateurs étaient la Fondation Gates, le Forum économique mondial et des groupes pharmaceutiques et médiatiques américains. Dans cet exercice, on a joué à faire face à une pandémie de coronavirus, notamment en ce qui concerne les relations publiques.
Il est indiqué dans la documentation de cet exercice:
Les gouvernements devront collaborer avec les sociétés de médias pour étudier et développer des approches plus efficaces de la lutte contre la désinformation. Pour ce faire Il faudra développer la capacité d’inonder les médias d’informations rapides, précises et cohérentes […]. Pour leur part, les sociétés de médias devraient s’engager à faire en sorte que les messages officiels soient prioritaires et que les faux messages soient réprimés, y compris par le biais de la technologie.
En résumé, on peut dire que c’est lors de tels exercices que des scénarios de pandémie ont été répétés et développés en permanence; les conséquences de la maladie et de la vaccination sur les citoyens y ont joué un rôle central. Les participants à ces jeux de simulation étaient des représentants haut placés des autorités et des gouvernements ainsi que des journalistes renommés, et enfin des membres du conseil d’administration de multinationales. Dans tous les exercices, la limitation des droits civils et des libertés a également joué un rôle. En 2020, l’OMS a effectivement déclaré une pandémie de coronavirus. Un grand nombre des mesures répétées et discutées pendant des années dans les jeux de simulation ont depuis été mises en œuvre au niveau mondial. Dans ce contexte, peut-on encore croire à une pandémie « accidentelle »?