Comme son nom l’indique, la mécanique quantique n’est pas une théorie physique – sinon on dirait « physique quantique » -, mais, un modèle mathématique, comme l’a si bien souligné Layly Victor,:
… il y a presque autant d’interprétations de la MQ qu’il y a de physiciens... La MQ, en effet, n’est pas une théorie, c’est un modèle. Aussi bien l’équation de Schrödinger que celle de Dirac n’ont aucune base théorique, si ce n’est des principes élémentaires de statistique et de symétrie. Chacun est libre d’interpréter ce modèle comme il l’entend, pourvu que, dans son travail, il en respecte les règles, auquel cas, les prédictions sont étonnamment bonnes.
La remarquable adéquation du formalisme mathématique avec la réalité empirique masque l’incongruité du discours relevant de l’ancien matérialisme et qui s’échine à sauvegarder l’aspect corpusculaire, garant imaginaire de la matérialité de la matière… Ainsi, comme le souligne JC_Landau:
Si la MQ classique est si obscure et difficile, c’est qu’elle est corpusculiste à cœur donc contradictoire avec le formalisme qui est ondulatoire et déterministe, et que par conséquent ça n’a ni queue ni tête ; il n’y a aucune « subtile profondeur à comprendre« , mais un salmigondis bon à jeter, pour reconstruire à zéro sur des bases saines ; même si la phénoménologie mathématique et le formalisme sont corrects, la sémantique dont ils l’enrobent est à jeter aux poules.