Histologie moderne

  • Post category:médecine / science
  • Post last modified:22 mars 2021
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À l’heure actuelle, notre prétendue connaissance du vivant l’échelle microscopique – celle qui nous permettrait de jouer avec l’ADN via par exemple l’ARN-m, repose sur des observations effectuées sur des tissus morts, ayant subi un protocole de préparation proprement hallucinant comme vous allez pourvoir le constater:

En microscopie optique:

  • Les tissus vivants sont – dans un premier temps – longuement baignés dans un mélange de formol et d’acide, pour y être tués et fixés. Il est parfaitement logique de tuer la vie que l’on désire observer, c’est l’évidence !
  • Puis ils sont totalement déshydratés, par des bains successifs dans de l’alcool de plus en plus concentré. (Or, tout tissus vivant comporte entre 65 et 95% d’eau selon l’âge du sujet : 65% chez un vieillard, 95% chez un nouveau-né. Enlever l’eau des tissus = enlever les stigmates de la vie!)
  • Ils subissent ensuite un dégraissage radical en passant dans un bain de TOLUÈNE (nettoyage à sec).
  • Les bribes de tissu résiduelles sont alors plongées dans de la paraffine brûlante, cette liqueur venant théoriquement prendre la place de l’eau et de la graisse à l’intérieur des structures à examiner. On laisse refroidir, ce qui donne une « inclusion » de ce qui reste du tissu dans un bloc de paraffine solide.
  • Il faut ensuite couper ce bloc en tranches, extrêmement fines… Et on use pour cela d’un MICRO-TOME, c’est à dire d’un système de guillotine qui utilise des lames de rasoir pour couper. Ces lames de rasoir ne sont pas changées à chaque coupe et comportent très vite des éraillures. Compte tenu de l’épaisseur de la tranche à obtenir (0,3 microns à 2 ou 3 microns au maximum), le tranchant de la lame de rasoir pourrait se comparer au tranchant d’une hache bien émoussé (en la tapant préalablement contre un granit bien dur) pour couper par exemple une tranche de viande et en observer la structure!
  • Et effectivement, les tranches obtenues sont tellement abîmées, dilacérées et fripées qu’il faut les laisser s’étaler lentement en les recueillant sur de l’eau… Elles sont ensuite littéralement pêchées avec une lame de verre, puis la lame est passée avec la coupe sur la flamme d’un bec bunsen (700°) ce qui soude la coupe au verre et sèche l’ensemble. La cuisson est « à point »!
  • Il est alors nécessaire d’éliminer la paraffine, et on use pour cela d’un nouveau bain de TOLUÈNE.
  • Il faut enfin réhydrater un minimum, ce qui se fait par de nouveaux bains successifs dans de l’alcool de moins en moins concentré. Mais bien sûr, il s’agit là d’eau distillée, morte, non informée!
  • On obtient alors une tâche blanche opalescente et unie au centre de la lame. Il n’est pas question d’observer à ce moment, il n’y aurait rien à voir… Il faut donc colorer ! Mais aucune couleur ne pourrait s’accrocher sur ces restes misérables, dilacérés dans tous les sens… Il est nécessaire de mordancer préalablement, comme pour une toile banale que l’on veut teinter… C’est donc un nouveau bain dans un acide fort (acide chlorhydrique ou sulfurique « fumant »), pour faire ce mordançage destiné à creuser de minuscules trous dans les éléments microscopiques présents encore sur la lame… Des trous qui vont pouvoir retenir les colorants dont on use ensuite…
  • On recouvre alors le tout d’un Baume. On laisse sécher, on installe une contre-lamelle en verre venant recouvrir la coupe. Un produit de lutage, une sorte de colle, vient étanchéifier l’ensemble.

En microscopie électronique:

  • Le début du protocole est le même. Il s’agit d’obtenir cette fois-ci non plus une inclusion dans de la paraffine mais dans du plastique liquide (résine) que l’on fait durcir grâce à un siccatif. Cette réaction chimique est loin d’être anodine.
  • Les coupes sont recueillies sur une grille métallique fine puis recouvertes d’une couche de peinture métallique à base de tungstène.
  • Ce sont les électrons du microscope électronique (bombardement nucléaire) qui passent à travers les mailles de la grille qui permettent d’obtenir une image sur la plaque photographique.

Ce n’est que récemment que des protocoles plus respectueux ont été proposés, usant principalement de la congélation de suite après le prélèvement du tissu. Mais là encore, toute congélation implique une cristallisation de l’eau présente dans les tissus (60 à 65% chez un vieillard, 90 à 95% chez un nouveau- né). Cette cristallisation entraîne une importante dilatation des molécules d’eau et par conséquent une dilacération des structures microscopiques. Et je n’ai pas de renseignement quant à la coloration: il est probable là encore qu’une métallisation est indispensable!

Et c’est à partir de l’examen au microscope de « ÇA » (qui ne mérite même pas le nom de coupe histologique) que nos savants prétendent expliquer la mécanique de la vie… C’est à partir de ça qu’ils décrivent les fameuses mitoses et méioses avec tout leur attirail de fuseaux, centrosomes et chromosomes: faisant ainsi de la cellule le chaînon autonome — soi-disant capable de se reproduire — à la base de la vie! Pourtant, jamais personne n’a vu de cellule se multiplier ainsi sur le « vivant »! Les films qui prétendent démontrer ces processus ne sont que des dessins animés plus ou moins grossiers.


Tiré de:

LES MICROZYMAS – Une découverte fondamentale du Pr. Antoine Béchamp, d’Alain Scohy, docteur en médecine, scohy@protonmail.com, www.alain-scohy.com

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