«La vaccination des soignants contre la Covid-19 doit devenir obligatoire»

Ainsi s’exprime  l’Académie nationale de médecine dans un communiqué paru le 09 mars 2021 sur son site.

Ce texte ubuesque commence ainsi:

«Avant même que les premiers candidats vaccins aient atteint la phase 3 des essais cliniques de développement, l’idée de rendre obligatoire la vaccination contre le SARS-CoV-2 était débattue comme la seule possibilité de surmonter l’hésitation vaccinale et d’atteindre rapidement une immunité collective efficace contre la pandémie de Covid-19.»

Ça commence fort, très fort…:

(i) sans parler de l’usage abusif du terme vaccin en ce qui concerne les épouvantails développés par Pfizer, AstraZeneca et autres Moderna, c’est sur la base de « candidats vaccins » qui n’ont même pas atteint la phase 3, c’est-à-dire sur la base de produits dont on ne connaît rien, ni au niveau de leur nocivité pas plus qu’au sujet de leur efficacité – tout au contraire de l’hydroxychloroquine donc, laquelle après 70 ans de bons et loyaux services à été mises au rancart faute – soi-disant – de tests sérieux -, que

(ii) l’Académie avait déjà l’idée de rendre obligatoire les vaccins. Pour rappel, ça fait une quarantaine d’années qu’on investit massivement dans la recherche de vaccin contre le HIV et qu’on en a toujours pas trouvé. Dès lors pourquoi est-on si sûr qu’il y aura nécessairement un vaccin contre le SARS-CoV-2?

(iii) Cette idée saugrenue de rendre obligatoire quelque chose dont on ne sait pas si elle va exister a été « débattue » nous apprend-on, sans nous dire exactement par qui. Ce qui est certain c’est que le débat n’a pas eu lieu sur la place publique; mais plutôt dans les hôtels barricadés de Davos…

(iv) Les promoteurs d’une idée aussi covide de senns avancent l’argument que cette obligation est la seule possibilité de surmonter l’hésitation vaccinale. Eh oui, si les gens ne veulent pas se faire vacciner, il faut les y obliger. Bel aveu de l’Académie. Qu’en dit notre Ubu national en-même-temps? Ne nous a-t-il pas assuré que nous aurons le choix? Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent nous avait bien averti un de ces prédécesseurs usurpateurs…

On se fout bien de notre gueule, par exemple avec le Comité – dit – scientifique qui n’a d’autre base juridique qu’un décret promulgué-en-même-temps. Comment et sur quelles bases sont prises les décisions privatives de liberté, on ne le saura pas, puisque, tel un Bayrou ou un Lemaire, elle est bien au-dessus des règles de conduite infantilisantes et abrutissantes qu’elle impose aux communs des mortels, ne griffonnant même pas un compte-rendu de ses séances – lesquelles, disent les mauvaises langues, auraient lieues à la brasserie Aux 3 Présidents…, tous suivant allègrement l’exemple du Lyssenko du XXIe siècle.

Mais revenons à notre communiqué éhonté.

(iv) Ce premier paragraphe riche en enseignements se termine par un vœu pieu digne d’une mauvaise bulle papale: la vaccination à partir d’un vaccin dont on ne sait rien puisqu’il est encore en phase d’essai « permettrait d’atteindre rapidement une immunité collective efficace« . Rien que ça. Faîtes donc vos prières… pour un raisonnement scientifique, vous repasserez!

La bulle – c’est intéressant, je constate qu’étymologiquement ce terme nous viendrait de l’anglais bubble désignant une tromperie, et par extension, les entreprises malsaines ou spéculatives: au vu du premier paragraphe, « bulle » en ce sens semble être un terme bien choisi… – la bulle académique, écrivais-je, se poursuit ainsi: 

«Face à un risque infectieux majeur menaçant la collectivité et contre lequel on dispose de vaccins efficaces, le principe d’une obligation vaccinale doit être envisagé, en particulier pour certaines catégories professionnelles et même si la disponibilité des vaccins est encore actuellement limitée.»

Les auteurs nagent ici encore toujours en plein scénario bien éloigné de la réalité. En effet:

(v) Le « risque infectieux majeur » s’apparente à une grippe; c’est même sans doute ce qu’avant 2020 on appelait « la grippe », terme qui a disparu depuis puisque quasi plus personne n’en meure, alors qu’elle faisait au moins autant de de morts que le covide et que ça ne nous empêchait pas de respirer...

(vi) « contre lequel on dispose de vaccins efficaces« … Ah bon! Pourtant, à ce que l’on en sait – ici aussi c’est fou ce que les autorités se permettent de cacher à leur – prétendument – souverain peuple! – les labos tiennent mordicus à une clause de non-responsabilité tellement ils sont sûrs de l’efficacité de leurs poisons! Quoi qu’il en soit, la phase de test n’étant pas terminée, comment peut-on rationnellement, si ce n’est scientifiquement, affirmer que « les vaccins sont efficaces »?

(vii) Comme il n’y a pas de risque infectieux majeur type Ebola, et comme il n’est pas démontré que nous disposions de vaccins efficaces, la conclusion logique est que le principe d’une obligation vaccinale ne saurait être engagé – et surtout pas sur le personnel médical dont nos sociétés manquent déjà cruellement! À défaut, il s’agirait simplement d’officialiser des expériences mengéléennes qui se sont certes poursuivies jusqu’ici, mais dans un grand secret d’initiés…

«L’Académie nationale de médecine s’est prononcée à plusieurs reprises pour le maintien de ce principe quand la vaccination s’impose comme le seul moyen d’assurer une réelle protection de la population, notamment dans les collectivités (crèches, écoles, établissements d’hébergement), pour les professions exposées, les voyageurs, les migrants, et lors des épidémies. La pandémie de Covid-19, qui représente la crise sanitaire et économique la plus grave depuis la seconde guerre mondiale, réunit tous les critères pour l’instauration d’une vaccination obligatoire.»

Les prémisses étant fausses, la suite ne peut être qu’à l’avenant. On se contentera de poser cette simple question:

(ix) La protection réelle de la population ne passerait-elle pas d’abord par des mesures simples et de bon sens telles que:

  • plutôt que de bombarder la population avec la peur, basée sur des modèles chimériques, peur qui justement est la première attaque contre l’immunité que les autorités nous disent rechercher, distiller au contraire des conseils encourageants et lumineux adapté à chaque catégorie, pour permettre à chacun de vivre une vie pleine et entière qui fait sens, sachant préparer la place qu’il devra laisser à ceux qui viennent après lui grâce à la promotion d’un dialogue intergénérationnel mutuellement enrichissant;
  • encourager les gens à faire du sport (plutôt que de le regarder…) et à s’oxygéner au lieu de les confiner et leur faire respirer leur propre CO2!
  • interdire les fast food plutôt que de fermer les restaurants!
  • Au fait, combien d’hôpitaux ceux au pouvoir qui nous alarment sur la sous-capacité d’accueil ont-ils fait construire depuis mars 2020? Zéro… le ministre de la Santé-des-Labos et ses acolytes se préoccupant plus de la santé du virus que du bien-être de ceux qu’ils sont sensés servir – et non abrutir.

(x) Je ne tiendrai pas rigueur les auteurs pour la coquille qui se trouve dans la dernière phrase. En effet, il faut lire: « La pandémie de Covid-19, qu’on présente comme la crise sanitaire et économique la plus grave depuis la seconde guerre mondiale… ».

C’est en effet un scénario nécessaire pour que le projet délirant de Monsieur Schwab et sa clique puisse se réaliser.

«La population des soignants est à l’origine de 34% des cas groupés d’infections nosocomiales à SARS-CoV-2. Pour cette raison, la vaccination contre la Covid-19 est immédiatement accessible pour les professionnels de santé. Afin de protéger leur santé et celle des patients dont ils ont la charge, ils constituent une catégorie légitimement prioritaire dans l’accès au vaccin.»

(xi) Toujours ce grand problème que rencontrent les extrémistes religieux avec la logique. Pour protéger sa santé et celle d’autrui avec un vaccin réputé non toxique et protecteur, il faudrait que celui-ci ait déjà passé les tests! CE QUI N’EST PAS LE CAS!

«Pourtant, en dépit de cette facilité, les taux de couverture vaccinale chez les médecins, les infirmières, les aides-soignants et les professionnels exerçant dans les EHPADs restent notoirement insuffisants, comparables à ceux relevés contre la grippe.»

Tiens, comme c’est bizarre, les professionnels de la santé ne croiraient-ils plus la Pravda?

«Dans la situation épidémiologique actuelle qui reflète un équilibre instable entre les mesures de restriction, la progression des variants du SARS-CoV-2 et l’extension progressive de la couverture vaccinale, la vaccination de masse représente le principal levier d’action contre la Covid-19. La vaccination systématique des professionnels de la santé, devenue prioritaire, ne saurait être considérée comme facultative.»

Passage en force. La guerre larvée est déclarée. Au moins maintenant, chacun sait à quoi s’en tenir. D’où viendra l’Appel du 18 juin cette fois-ci?

«Considérant que l’hésitation vaccinale est éthiquement inacceptable chez les soignants, l’Académie nationale de médecine recommande de rendre obligatoire la vaccination contre la Covid-19 pour tous les professionnels de santé exerçant dans le secteur public ou libéral, dans les établissements de santé et dans les EHPADs, ainsi que pour les auxiliaires de vie pour personnes âgées».

Que ces messieurs du Bureau de l’Académie prennent déjà des cours de logique; pour l’éthique on verra ensuite; ils feraient bien cependant de relire urgemment le code de Nuremberg. Malheureusement, sans doute connaissent-ils son existence aussi bien que les journalistes connaissent leur Charte de Munich… -:

Monsieur Tran Ba Huy a récemment remplacé Monsieur Mattei…

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