La montée en puissance de l’Occident n’a pas été rendue possible par la supériorité de ses idées, de ses valeurs ou de sa religion… mais plutôt par sa supériorité dans l’application de la violence organisée », avant d’ajouter : « Les Occidentaux oublient souvent ce fait ; les non-Occidentaux, jamais. – Alexander Karp
Considéré dans le dernier classement Forbes 400, daté du 09 septembre 2025, comme l’Afro-Américain le plus riche des États-Unis, Alexander Karp est aujourd’hui à la tête d’une fortune estimée à 14,3 milliards de dollars. Métis, né d’un père juif, Robert Karp, pédiatre clinicien, et d’une mère afro-américaine, Leah Jaynes Karp, artiste, Alexander Karp travaille, après ses études, comme assistant de recherche à l’Institut Sigmund Freud de Francfort.
En 2003, Alexander Karp cofonde, avec notamment Peter Thiel, Stephen Cohen et Nathan Gettings, l’entreprise Palantir Technologies, spécialisée dans le développement de logiciels et de plateformes d’analyse de données dans les domaines de la sécurité, du renseignement et de la défense. Parmi ses produits phares figure Gotham, utilisé par la NSA, la CIA, le FBI, les Marines, l’US Air Force, ainsi que par une douzaine de pays européens, dont la France via la DGSI. En juillet 2025, l’entreprise est mentionnée dans un rapport de l’ONU intitulé «De l’économie de l’occupation à l’économie du génocide», rédigé par la juriste italienne Francesca Albanese, qui y détaille la manière dont de nombreuses entreprises soutiennent logistiquement et financièrement l’intervention israélienne en Palestine. Francesca Albanese y accuse Palantir de complicité de génocide en raison de la fourniture de plateformes de données et de systèmes de prise de décision automatisée, tels que des outils de « police prédictive automatique », ainsi que de systèmes de ciblage et d’analyse contribuant à l’identification ou au marquage de cibles, comme Lavender, Gospel ou Where’s Daddy.
Démocrate, Alexander Karp affirme avoir voté pour Hillary Clinton en 2016 et contre Donald Trump en 2024.

