CPI à l’image de la fumeuse « communauté internationale » qui ne représente que la bienpensance occidentale en pleine déchéance

Sur les 33 affaires ouvertes par la CPI depuis sa création, 32 ont concerné des ressortissants africains. La seule exception est l’ancien président philippin Rodrigo Duterte, accusé de crimes contre l’humanité.

Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont annoncé, le 22 septembre 2025, leur retrait « avec effet immédiat » de la Cour pénale internationale (CPI). Dans leur communiqué conjoint, ces trois pays déclarent qu’ils privilégieront désormais des mécanismes internes pour garantir la paix et la justice. Créée le 1er juillet 2002, à la suite de l’adoption et de l’entrée en vigueur du Statut de Rome, la CPI est accusée par les membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) d’être devenue «un instrument de répression néocoloniale au service de l’impérialisme», ciblant principalement des acteurs exclus du «cercle fermé des bénéficiaires de l’impunité internationale».

En 2023, un mandat d’arrêt international avait également été émis contre Vladimir Poutine.

La CPI est également de plus en plus isolée dans le camp occidental, puisque sous l’administration de Donald Trump, les États-Unis ont contesté l’autorité de la Cour et des sanctions ont été imposées à certains de ses juges après l’émission d’un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, accusé de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre dans la bande de Gaza.

Dans un décret signé en février, le président Trump dénonçait les « actions illégitimes et infondées » de la CPI, visant selon lui « les États-Unis et notre allié Israël ».

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