Le Québec est, parmi les pays francophones, le plus acharné à imposer la dystopie covidienne. Dès lors, le recul des autorités sanitaires qui se font relais d’une alerte lancée laisse à penser que l’hiver approchant nous allons assister à la véritable pandémie, celle provoquée par les injections expérimentales.
C’est ainsi qu’un article parut le 04 décembre 2021 dans Le Devoir, informe les lecteurs que les personnes de 70 ans et plus n’ont pas à prendre une troisième dose du poison si elles ont contractées précédemment le covide. Le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) a changé son fusil d’épaule après que des aînés en CHSLD qui avaient déjà contracté la maladie ont été victimes d’importants effets secondaires lors de la dose de rappel. C’est la Dre Sophie Zhang, co-cheffe adjointe de l’hébergement au CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, qui a alerté le CIQ et le ministère de la Santé et des Services sociaux à ce sujet.
La Dre Zhang et les médecins pratiquant dans les CHSLD qu’elle gère ont observé « beaucoup beaucoup beaucoup d’effets secondaires » chez les aînés qui avaient eu la COVID-19 et avaient déjà reçu deux doses, contrairement à ceux qui n’avaient pas contracté la maladie.
L’opération vaccinale a débuté le 18 octobre 2021. Une troisième injection du vaccin Moderna a été donnée aux résidents. Peu de temps après, de nombreux aînés ont souffert de forte fièvre et ont vu leur état général se dégrader (perte d’appétit, faiblesse, fatigue et léthargie), indique la Dre Zhang. « Dans certains cas, plus sévères, la personne avait de la difficulté à respirer et le taux d’oxygène baissait », ajoute-t-elle. Des aînés se sont aussi retrouvés en delirium, selon la médecin.
Ébranlée par la situation, l’équipe du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal a cessé 48 heures plus tard la troisième dose chez les aînés ayant déjà eu la COVID.
Des résidents sont-ils décédés ? « C’est vraiment délicat comme question, répond la Dre Zhang. Quand un aîné en CHSLD décède, comment dire que c’est le vaccin ou pas le vaccin [qui a entraîné la mort] ? » Elle rappelle que l’espérance de vie des résidents est « très courte » et que des décès sont enregistrés chaque semaine dans ces milieux de vie.
La Dre Zhang précise toutefois que son équipe a soumis à la Santé publique « plusieurs déclarations de manifestations cliniques inhabituelles », la procédure à suivre « quand il y a un effet secondaire grave ou un décès, si on pense qu’il y a un lien peut-être avec le vaccin, surtout parce que c’est arrivé peu de temps après ».
Le comité a néanmoins modifié ses recommandations dans un avis rendu public le 09 novembre 2021. Depuis, l’administration d’une troisième dose de vaccin « n’est plus recommandée » pour les aînés qui ont contracté la COVID. Il s’agit d’un changement de position puisque dans un avis rendu public le 28 septembre, le CIQ indiquait que « les personnes ayant fait une infection et ayant reçu par la suite deux doses de vaccin pourraient aussi recevoir une dose de rappel six mois ou plus après la dernière dose reçue ».