Alors que la liberté d’expression s’amenuise de plus en plus en France, toute personne ne se soumettant pas sans condition au narratif que la clique de Davos et ses épigones fournit à leurs Hommes de main politiques et aux médias de grands chemins se voyant rapidement taxée de facho, et, « donc », selon ces antilogiciens, d’antisémite, la France, comme l’Allemagne, refuse devant l’ONU, le 04 novembre 2022, de signer une résolution condamnant la glorification du nazisme – au motif que cette résulution présentée par la Russie. Si demain il neige, et que les Russes affirment qu’il neige, sans doute les citoyens des « sociétés ouvertes » devront affirmer que ce n’est pas possible en vertu du narratif du réchauffement climatique. À défaut d’admettre cette évidence selon laquelle il neige, ces Hommes vivant dans les démocraties avancées (mais où cela s’arrêtera-t-il?) risquent de perdre leurs droits, et donc leur citoyenneté, pour être mis dans des camps d’éducation à la cancel culture – ou dans des goulags pour les cas désespérées pour le wokisme.
La France, l’Ukraine ou encore l’Allemagne ont voté contre un projet de résolution présenté par la Russie, qui proposait de lutter contre le néonazisme, au prétexte qu’ils y voyaient une tentative de Moscou de justifier son intervention en Ukraine. Malgré cela, l’autoproclamée « communauté internationale » a dû constater que 105 pays ont accepté la résolution – 52 voix contre et 15 abstentions.
Toutefois, cette communauté resserre les rangs, signalant par là la montée en intensité d’un choc frontal entre les deux – celui de l’unilatéralisme impériale américain contre le multipluralisme. En effet, En décembre dernier, la Russie avait présenté une résolution similaire. Seuls les États-Unis et l’Ukraine l’avaient alors rejetée, 49 autre pays, dont la France, s’étant abstenus.
L’Australie a présenté un amendement – adopté par 63 voix, 23 contre et 65 abstentions – accusant la Fédération de Russie de chercher à justifier son opération militaire en Ukraine en invoquant l’élimination du néonazisme. Cet amendement stipulait en outre qu’invoquer le néonazisme comme prétexte pour «justifier une agression territoriale [compromettait] sérieusement les mesures prises pour combattre réellement ce fléau», selon le compte rendu disponible sur le site de l’ONU. De son côté, la Russie s’est dissociée de cet amendement, qui visait selon elle tout simplement à empêcher l’adoption de la résolution. La République arabe syrienne, la Chine ainsi qu’entre autres le Burundi et l’Egypte ont également regretté que l’incorporation de cet amendement vienne «politiser» une résolution qui se voulait avant tout thématique.