L’avènement du transhumanisme cher à Laurent Alexandre menace la dignité humaine en ce sens que les implants numériques que les tenants de cette idéologie veulent nous mettre dans le cerveau pour « augmenter » nos capacités mentales en les reliant à la – mal-nommée – « Intelligence Artificielle » (avec les majuscules pour souligner que c’est la Déesse de la Nouvelle Religion relevant du scientisme matérialiste le plus béat) vont soumettre le processus de prise de décision (faire des choix) et de volonté (agir en fonction des choix qui ont été faits) au contrôle de la – supposée – Intelligence Artificielle – supposément plus intelligente que le brave Homme (c’est dans ce mésusage du terme « intelligence » qu’a pris naissance toute cette folle idéologie). Bref, l’Homme qu’on transforme en ordinateur en l' »augmentant » avec les implants adéquats sera sous la dépendance d’ordinateurs « plus puissants » qui lui diront ce qu’il doit penser et comment il doit agir.
Il s’avère que l’affaire du covide nous a révélé qu’il n’y a pas besoin de tout ces exploits technologiques – l’ingénierie sociale, l’école obligatoire et le Spectacle y ont suffi. C’est ainsi que nous avons vu, dans les pays qui se croient « développés », une majorité de personnes se comporter comme des cyborgs, ânonnant les inepties que leur délivrait leur téléviseur et se soumettant souvent avec en train à une expérimentation digne du docteur Mengele. Ces suiveurs, décervelés par le Progrès, se faisant même à l’occasion les contrôleurs zélés de la bonne application des mesures ubuesques – kafkaïennes ou encore à la hauteur des attentes de Ionesco; chacun choisira son auteur de prédilection pour saisir la force de l’intuition littéraire sur les conséquences des faiblesses de l’Homme.