Vivre au rythme des fêtes chrétiennes: Introduction

Note liminaire

Nous reprenons ici l’ouvrage de Charles W. Leadbeater, The Hidden Side of Christian Festivals en donnant, au rythme calendaire des fêtes chrétiennes à venir, un résumé des chapitres qui éclaire le sens de chacune d’elles, chapitres que nous avions traduits entièrement et mis gracieusement à disposition du public l’année passée. Le livre a été écrit pendant la première guerre mondial et publié en 1920. Avec le fameux gaz moutarde, nous étions-là aux prémices de la guerre bactériologique, laquelle prend toute son ampleur avec la première variante du covide échappée du laboratoire de l’Institut Pasteur à Wuhan; et il est facile de s’imaginer que le Deep State en essaime des variantes spécifiques au gré de ces intérêts – Omicron pourrait par exemple servir à la vaccination du continent africain, jusque-là réticent -, d’autant plus que le covide avait encore moins d’impact sur la santé de la population qu’ailleurs dans le monde.

Ce que nous sommes invités à comprendre, c’est que le Deep State est Lucifer, c’est-à-dire le porteur de Lumière. Aussi, il ne s’agit pas de le combattre de front, mais de constater qu’il ne tire sa puissance que de nos renonciations à nous comporter comme des Hommes responsables, conscients et épris du libre arbitre dont notre espèce a hérité.

Ce grand nettoyage, qui est en train de se réaliser sous nos yeux est un programme énoncé et poursuivi ouvertement par les Rockefeller, les Rothschild, la royauté anglaise, les Bill Gates, Soros, Attali, Schwab et autres membres du CFR, du Bilderberg et du World Economic Forum, avec des moyens financiers sans fond – puisque qu’excréter sur le travail productif des bonnes gens, de leurs impôts publics (les très très riches personnes physiques et morales n’en payant quasiment pas!) et la fausse monnaie qu’à force de coups fourrés et d’assassinats les Banques centrales – qui sont des institutions privées! – ont réussi à s’approprier la production – illimitée pour le Deep State et ses disciples, mais raréfiée pour le travail productif.

Mais cette déliquescence est également prophétisée dans de de nombreux anciens textes sacrés – que ceux-ci proviennent du monothéisme (l’Apocalypse de St-Jean en étant l’ouvrage emblématique, mais il est loin d’être le seul) ou non (p.ex. les Linga et Vishnu Purana de l’hindouisme ou le calendrier maya).

L' »évolution » et le « progrès », véritables mythes fondateurs des doctrines matérialistes productivistes qui ont pris leur essor au XVIIIe, reposent sur la science dite « rationnelle » car « émancipée » du sixième sens spirituel – c’est-à-dire de l’intuition qui nous relie par la méditation à qui nous sommes vraiment. L’usage de la raison rationnelle par la science moderne est tout à fait légitime – car la raison ou la rationalité – d’autres diraient aujourd’hui « le mental » – est une des facultés de l’âme; mais la rationalité devient morbide lorsqu’elle prétend prendre toute la place et même combattre de front toutes les autres facultés de l’âme (par exemple celles qui ont trait au cœur), devenant la Science, soit la nouvelle religion. Ce faisant sont sabotés les fondements mêmes de la science rationnelle, ce qui en fait sa spécificité. La science ne saurait en effet être dogmatique à défaut de sombrer et de ne représenter autre chose qu’une nouvelle chapelle se nourrissant des guerres de religion. Or l’orgueil et les fondements de cette Science se trouvaient déjà dans ses mythes fondateurs. Ce qu’elle appelle « évolution » est en effet décrit dans les sciences sacrées sous le terme d' »involution » qui symbolise la descente de l’Esprit dans la Matière – ou la densification par étape de la première vibration (le « Verbe » pour certain; la syllabe « Om » ou « Sou » pour d’autres) qui est à l’origine du monde Manifesté.

Cette chute dans la matière ne surprendra donc que ceux qui ont délaissé depuis trop longtemps leur origine et leur nature véritable, lesquelles sont spirituelles. Cette robotisation des corps et des consciences étaient annoncées depuis longtemps, comme le fait que bien peu résisteront à ce nouveau Veau d’Or. Mais dans le cycle des progénitures abâtardies de la Vache Sacrée intervient le phénomène bien connu du yin et yang qui veut que rien ne peut-être définitivement yin et vice versa. Autrement dit plus on s’approche du 100% d’un des deux pôles, plus on est sûr qu’un renversement en direction de l’autre extrémité du potentiomètre va avoir lieu.

Ainsi, au plus profond de la chute involutive, est appelée à se produire une apocalypse, soit une nouvelle révélation qui ne sera cette fois pas seulement un changement d’ère, comme ce fut le cas il y plus de 2’000 ans, lorsque le mois du Poisson a succédé définitivement au mois du Bélier avec la venue du Christ (rappelez-vous quel est le symbole des premiers chrétiens!?). En effet, l’entrée imminente dans l’ère du Verseau sera également un nouvel an platonicien, c’est-à-dire le retour, après 25’920 ans, à un point de départ – enrichi des nouvelles expériences acquises durant l’année. Dans ce phénomène astronomique connu sous le nom de précession des équinoxes, le Verseau représente en effet une humanité nouvelle et plus sage, qui prend place après la formidable dissolution effectuée sous l’égide de Neptune, le Maître du Signe des Poissons. Les tribulations actuelles sont donc prévues par le rythme naturel de la vie. Il s’agit là d’une étape nécessaire et douloureuse pour enfanter une nouvelle humanité, après le nettoyage libérateur, aussi radical que nécessaire, du karma collectif accumulé.

Aussi ne faut-il pas se tromper d’ennemi : le Deep State nous invite à fondamentalement nous changer nous-mêmes, car la société engluée dans le divertissant confort matériel est arrivée à un tel point d’aboutissement du projet matérialiste qu’il n’y a plus qu’un cheveux pour que s’éteigne définitivement la conscience spirituelle qui scintille au plus profond de l’Homme. Il fallait donc que Lucifer frappe un grand coup pour réveiller celle-ci. Car rappelez-vous où la société spectaculaire qui dominait ce monde en était arrivée : par exemple, les parents, pour ne pas être dérangés par ceux qu’ils ont pourtant mis au monde pour assouvir leur droit revendiqué – au mépris toutefois des obligations qui en découlent! -, mettaient dans les pattes de leurs jeunes progénitures des tablets (quand ce n’étaient des tablettes [Ritaline, etc.]); ou, en guise de nourriture, ils les emmenaient s’intoxiquer au McDonald. On peut penser aussi à ces revenus insensés que produisait la bourse et qui servaient – imaginez-vous! – à justifier les famines que l’ivresse de ce jeu provoquait. Ou encore à la mise sur piédestal de ceux qui, pour se mettre en position de force dans les négociations d’après guerre, avaient lâché pas seulement une mais deux bombes atomiques sur des populations civiles… Etc., etc.

L’événement majeur que nous vivons présentement pourrait donc bien signaler le retournement prochain du potentiomètre. Parmi les porteurs de Lumière – un autre nom pour Satan -, il est piquant de constater que la destinée aura inspiré celui qui a déjà appliqué un business-plan démoniaque en rendant les logiciels qui l’ont fait milliardaire vulnérables aux virus qu’il suffisaient de fabriquer avec sans cesse de nouveaux variants. Ce modèle aussi simple qu’ingénieux pour les esprits tordus a été utilisé par le Deep State à une échelle supérieure, passant des virus digitaux aux virus physiques. Cette perspective n’a pu qu’enthousiasmer le malin Schwab et lui donner l’idée de son slogan délirant : la « fusion de notre identité physique, numérique et biologique ».

Puissent le rappel du sens des différentes séquences des festivités chrétiennes, nous donner énergie, confiance et joie de vivre malgré les tribulations que nous sommes en train de vivre!

Avant-propos

L’ANNÉE DE L’ÉGLISE

Ce qui distingue définitivement le matérialisme des autres philosophies, c’est que selon lui, « nous ne vivons qu’une fois »… et en plus tout cela est fortuit, fruit d’un hasard que la science elle-même ne saurait expliquer. Pour tous les autres points de vue philosophiques sur la question du pourquoi l’Homme est-il l’Homme – indépendamment des conflits religieux qu’ils véhiculent – l’existence humaine à un sens qu’il faut comprendre en prenant suffisamment de hauteur. Il faut se considérer comme une étoile minuscule dans l’immense cosmos, lui-même n’étant qu’un monde possible – le monde Manifesté – parmi l’infinité des mondes possibles au-delà de l’espace-temps. L’aventure humaine prend son sens dans le rythme cyclique qui lui est propre: de l’Âge d’Or à l’Âge de Fer, puis retour à l’Âge d’Or après la dissolution neptunienne. Il ne s’agit cependant pas là du mythe de l’éternel retour du même, mais plutôt l’idée d’une spirale ou d’un vortex: à chaque nouvelle année platonicienne correspond la montée d’un octave dans la réalisation qui est propre et prédestinée à chaque âme.

Dans son avant propos, Charles W. Leadbeater nous rappelle que

l’Église du Christ existe uniquement pour aider l’Homme à s’en sortir, et elle dispose de nombreuses méthodes ingénieuses pour offrir cette aide. L’une d’elles est l’organisation de l’année ecclésiastique.

The Hidden Side of Christian Festivals, p.11

Cette année ecclésiastique contient une première partie où nous sommes invités à méditer sur la mise en scène proposée pour nous présenter les différentes étapes du chemin à parcourir; alors que la deuxième partie concerne le mise en application de ce qui a été enseigné. Origène avait ainsi indiqué:

La première partie de l’année de l’Église, de l’Avent à la Pentecôte, est consacrée à la commémoration des différentes scènes du Drame-Mystère de la vie du Christ, qui est en soi typique de la vie de chaque chrétien.

Sous un autre angle, on peut voir quatre étapes principales dans la progression de l’année ecclésiastique:

  1. La première d’entre elles est symbolisée par la naissance du Christ, cette première grande initiation, qui symbolise la naissance de l’Homme le « royaume des Cieux » – où il faut comprendre que le royaume des Cieux est une grande communauté vivante. Dans cette première initiation, la naissance du Principe du Christ a également lieu dans l’Homme, car la Monade et l’ego – l’esprit et l’âme, pour utiliser les termes chrétiens – ne font plus qu’un pour un moment merveilleux.
  2. Vient ensuite le Baptême de notre Seigneur, ne pas confondre avec le baptême de l’Eau qui fait entrer chaque enfant dans l’Église du Christ. Il s’agit ici du baptême du Feu dont parlait Jean-Baptiste.
  3. La Transfiguration est la représentation de la troisième de ces grandes Initiations, car c’est à cette étape que l’Esprit transfigure l’Âme, et l’Âme à son tour transfigure le Corps et sa personnalité.
  4. Arrive finalement l’étape cruciale, souvent perçue comme terrible: le candidat est crucifié. Or s’il réussit l’épreuve, elle est toujours suivie de la résurrection.

Les témoignages que les mystiques nous ont légué de leur vie sont en général frappant de conformité avec les quatre moments ci-dessus brièvement décrits. On remarquera que lorsque ces ermites se font soudainement connaître en bien, comme Jésus le dimanche des Rameaux, c’est pour très rapidement subir des campagnes visant à les déshonorer, à leur faire dire autre chose que leur message, afin de créer la contestation, l’incompréhension, jusqu’à la condamnation par les frères humains, tandis que le père spirituel octroie au malheureux la résurrection glorieuse et éternelle.

On signalera une cinquième étape, la dernière de toutes, celle qui retire l’Homme de l’humanité et en fait un surHomme. C’est ce que symbolise l’Ascension de la Terre vers le Ciel en même temps que la pluie du Saint-Esprit tombe sur ses frères et sœurs encore trop humains.

L’approche adoptée sera purement symbolique – on verra qu’une telle interprétation est, a minima, cohérente, raisonnable et défendable; au contraire du récit historique dont chaque épisode charrie son lot de controverses. On s’attachera donc à la pratique ésotérique, c’est-à-dire la méditation intérieure pour saisir les vérités supérieures dont recèlent le récit historique et ses oripeaux extérieurs.

En lien avec cette distinction qui nous fait penser aux confusions qui surviennent lorsqu’on confond la lettre avec l’esprit de la lettre, Leadbeater indique à propos des dates de célébration:

Nombre des événements décrits comme ayant eu lieu dans la dernière vie du Christ sont commémorés les jours où ils sont censés s’être produits, bien que l’histoire ecclésiastique ait connu des divergences d’opinion considérables à ce sujet. Le grand groupe de fêtes dont les dates sont déterminées par celle de Pâques tombe à différents jours du mois dans différentes années; mais elles sont toutes décidées en référence à la pleine lune pascale, tout comme l’était l’ancienne Pâque juive.

L’autre groupe de fêtes, dépendant de Noël, a des dates fixes : l’Annonciation le 25 mars, le jour de Noël lui-même, la fête de l’Épiphanie douze jours plus tard, et la présentation du Christ au temple, communément appelée « Fête des Chandelles ». Il n’y a guère de raison de supposer que ces dates sont historiquement correctes, mais elles sont organisées de manière à être cohérentes les unes avec les autres.

The Hidden Side of Christian Festivals, p.15

On notera également ceci:

En établissant le calendrier de l’Église catholique libérale, nous nous sommes aventurés à réorganiser légèrement certaines des fêtes mineures afin de faire ressortir un peu plus clairement cette signification intérieure. À Noël, avec le monde entier, nous célébrons la naissance du Christ. Dans le calendrier catholique ordinaire, il n’y a pas de fête spéciale désignée comme un anniversaire du baptême de notre Seigneur, bien que beaucoup l’aient célébrée en même temps que l’Épiphanie. C’est pourquoi nous avons osé réserver un autre jour pour cette célébration, un peu plus tard que l’Épiphanie; et parce que la Transfiguration (symbolisant la troisième Initiation) n’a plus sa place lorsqu’elle est célébrée le 06 août, nous l’avons également transférée et nous la gardons entre le Baptême (qui représente la deuxième Initiation) et Pâques (qui représente la quatrième Initiation). Ainsi, ces quatre étapes seront restaurées dans notre calendrier en un tout cohérent, et mises dans le bon ordre.

The Hidden Side of Christian Festivals, p.15

Source: Charles W. Leadbeater: The Hidden Side of Christian Festivals

Retrouvez ici la traduction française de cette introduction.

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