Ex-Monsieur QR-code devenu Monsieur vaccin Europe, Breton présente le passeport vaccinal

Le commissaire européen Thierry Breton nous annonce le passeport sanitaire européen pour le 15 juin. Or on savait qu’il y aurait conflit d’intérêts puisque par le plus grand des hasards sa société ATOS dont il a été le PDG de 2009 à 2019, est précisément spécialisée dans les QR codes, les contrôles aux frontières par le numérique et la digitalisation des données de santé. Edouard Philippe est devenu administrateur de cette société dont les principaux actionnaires sont Blackrock et Siemens. Une plainte d’anticor avait été déposée suite à du favoritisme dans des marchés publics pour la mise en place des radars automatiques alors que Thierry Breton était ministre. Vous avez compris la toile d’araignée? Alors qu’ils sont nommés dans le cadre d’un mandat politique ou européen, ils font leur business sur la mise en esclavage numérique des peuples européens avec des techniques de contrôle et surveillance digitales commercialisées par leurs propres boîtes.

Le « certificat vert numérique » censé permettre la circulation en toute sécurité dans l’UE a été présenté ce 28 mars par Thierry Breton, commissaire européen en charge des vaccins. Il contiendra des informations sur la vaccination, les tests réalisés ou la guérison du Covid-19 et devrait être disponible d’ici mi-juin.

Le passeport vaccinal est un projet de longue date, dont cette image nous donne un résumé.

Le 14 novembre 2019,  Rachel Knaebel écrivait:

Après le rejet de Sylvie Goulard par le Parlement européen, Emmanuel Macron a proposé Thierry Breton au poste de commissaire européen au Marché intérieur. Au vu du curriculum vitæ du personnage et des marchés sur lesquels intervient l’entreprise dont il était PDG, Atos, ce choix pose de sérieuses questions.

Le 12 novembre 2019, le Parlement de Strasbourg a approuvé en commission la candidature de Thierry Breton au poste de commissaire européen. À 12 voix contre 11, les députés de la commission des Affaires juridiques ont estimé que le profil de l’ancien ministre de l’Économie français, Thierry Breton, ne présentait pas de conflits d’intérêts. 

De 2008 à octobre 2019, Thierry Breton a dirigé le groupe Atos. L’entreprise fournit des solutions en télécommunications et électronique, pour la défense ou l’aéronautique, ainsi que pour des fichiers administratifs. Le méga-fichier français TES (pour titres électroniques sécurisés) qui rassemble les données personnelles et biométriques des Français pour les cartes d’identité ou les passeports, c’est Atos.

L’entreprise est aussi active dans le secteur des services sociaux privatisés au Royaume Uni, où sa politique de réduction des dépenses sociales est très controversée. Thierry Breton a démissionné de son poste de PDG d’Atos dans la perspective de devenir commissaire européen, renonçant à sa rémunération qui avoisinait les 6,1 millions d’euros en 2017 (salaire fixe, part variable et rémunérations en actions).

« Les institutions européennes sont une source importante de financement pour Atos », résume l’ONG CEO. Pour la seule année 2018, la multinationale française a ainsi reçu plus de 106 millions d’euros de fonds de la Commission européenne et de ses agences, a calculé l’ONG (à partir des chiffres du service de transparence financière de l’Union européenne, disponibles ici). Pour des contrats de développement du réseau 5G, des projets d’intelligence artificielle, de cybersécurité, de sécurité financière…

La lettre de mission adressée à Thierry Breton par la cheffe de la Commission européenne Ursula von der Leyen désigne explicitement dans le champs d’action du futur commissaire les secteurs technologiques de la 5G, de l’intelligence artificielle, de la cybersécurité… Autant de marchés potentiels pour Atos. 

Avant de prendre ses fonctions de PDG d’Atos, Thierry Breton a été ministre de l’Économie et des finances, de 2005 à 2007. Auparavant, il a dirigé France Télécom, futur Orange, en cours de privatisation, de 2002 à 2005. C’est lui et ses « cost-killers » qui préparent la brutale restructuration à venir. Une restructuration qui a débouché sur une vaste crise sociale au sein de l’entreprise, et des dizaines de suicides. Un bilan pour lequel son successeur à la tête de France Télécom, Didier Lombard, et ses adjoints, ont été jugés pour harcèlement moral au printemps dernier.

Thierry Breton est aussi « membre des conseils d’administration de Carrefour, de Bank of America et de Sonatel (une entreprise de communication basée au Sénégal) », précise CEO. 

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